La mémoire Flash comme parfait compromis entre fiabilité, vitesse de traitement et longévité des supports ? IBM a annoncé jeudi qu'il consacrerait 1 milliard de dollars à la recherche et au développement centrés sur la mémoire Flash, afin de mettre au point de nouvelles solutions capables de s'intégrer à ses gammes, qu'il s'agisse de serveurs, de stockage ou de middleware.
Big Blue indique qu'une partie de ce budget servira la création de douze centres de compétences centrés sur les usages de la mémoire Flash en entreprise, destinés notamment à montrer à ses clients les bénéfices de cette technologie. Trois de ces centres devraient ouvrir en Europe avant la fin de l'année, en France, en Allemagne et en Grande Bretagne.
Popularisée par les appareils mobiles, ainsi que par les SSD destinés à l'informatique grand public, la mémoire Flash se positionne comme le parfait intermédiaire entre le disque dur, lent, fiable et économique, et les systèmes de pointe dédiés au traitement de grands volumes de données tendant vers le temps réel basés sur un stockage en mémoire vive (in-memory).
« La réunion du Big Data, du social, du mobile et des technologies cloud participe à la création d'un environnement dans lequel l'entreprise demande un accès plus rapide et plus efficace aux éléments de compréhension des affaires, et la mémoire Flash peut fournir rapidement cet accès », se réjouit Ambuj Goyal, en charge de la division Systems Storage chez IBM.
Conjointement à cette annonce, Big Blue lance sur le marché de nouvelles appliances reposant sur un stockage à base de mémoire Flash, les IBM FlashSystem, qui prennent la forme de lames 1U capables d'accueillir jusqu'à 24 To de données et de délivrer jusqu'à 500 000 IOPS (opérations entrée / sortie par seconde).