Paul Hermelin (P-dg de CapGemini) et François Bourdoncle (Président de fB&cie) étaient chargés de faire du territoire un « pays de référence dans le domaine du Big Data en associant à la fois des fournisseurs de technologies - essentiellement des PME et des startups -, de grands groupes utilisateurs, mais également des instituts d'enseignement supérieur ».
Pour ce faire, plusieurs propositions ont été mises sur la table. Parmi elles, on retrouve des mesures visant à faciliter « l'accès des startups aux données de grandes entités publiques et privées, ainsi qu'aux infrastructures nécessaires pour exploiter ces données ». Aussi, un soutien particulier sera apporté aux accélérateurs de start-ups mais aussi aux fonds d'amorçage spécialement versés dans la filière Big Data.
Selon Les Echos, plusieurs spécialistes de l'assurance et de la banque entendent créer un « espace de confiance » sur leurs services respectifs. Dans ce cadre, un internaute pourrait être en mesure de mieux contrôler les données le concernant. De son côté, Orange devrait créer une plateforme similaire mais dont le but est de collecter des informations provenant d'objets connectés. L'opérateur souhaite ainsi attirer les start-up pour collaborer avec elles, en mettant en place une sorte de boutique d'applications dédiée.
La feuille de route du rapport mettait clairement l'accent sur les emplois pouvant être générés par la filière. Les auteurs du rapport répondent par le fait qu'il est nécessaire d'accélérer la formation de spécialistes de la donnée (Data scientists). Ces derniers pourraient trouver plusieurs secteurs dans lesquels ils pourront à l'avenir exercer leur activité comme le tourisme, les transports, l'énergie ou bien encore l'assurance.