Firebase, issu du rachat de la start-up du même nom, se veut donc la parfaite trousse à outils du développeur, articulée autour d'un kit de développement (SDK) et d'une console unique. La solution se dote désormais d'une couche de mesures des statistiques (Firebase Analytics), qui observera donc les événements côté client, et fait le pont avec différents composants reposant sur les infrastructures Google : stockage, hébergement, authentification ou base de données. Elle intègre par ailleurs Google Cloud Messaging, renommé aux couleurs de Firebase, le service qui permet de gérer les messages et notifications envoyées vers les clients. D'après Google, celui-ci traiterait déjà quelque 170 milliards de messages par jour en direction de 2 milliards de terminaux. Sans surprise, des ponts seront enfin établis avec les régies publicitaires AdWords et AdMob.
Le modèle tarifaire rappelle celui de Google Analytics : l'utilisation de Firebase est gratuite au premier abord, mais il faudra basculer vers un abonnement payant au delà d'une certaine capacité ou pour débloquer l'ensemble des fonctionnalités. La fonction Analytics, par exemple, est gratuite dans la limite de 500 événements enregistrés. Il est dès à présent possible de créer ou d'importer un projet au sein de Firebase.