En 2013, Edward Snowden, anciennement analyste à la NSA, avait contacté deux journalistes du Washington Post et du Guardian. L'objectif : publier une série de documents visant à lever le voile sur les programmes de surveillance massive mis en œuvre sur le sol américain et à l'étranger.
Nous apprenions alors que la NSA et le FBI collectaient des données extraites des services de Google, Microsoft, Yahoo, Apple ou AOL mais également les conversations téléphoniques des opérateurs mobiles. Les services de renseignement sont même aller jusqu'à pirater les câbles sous-marin et développer leur moteur de recherche interne. Nous savons désormais que le Canada, l'Australie ou encore la Nouvelle Zélande disposent de programmes similaires.
Qualifié de traitre par les autorités américaines, Edward Snowden a été inculpé par le gouvernement américain sous les chefs d'accusation d'espionnage, vol et utilisation illégale de biens gouvernementaux. Il encourt jusqu'à 30 années d'emprisonnement s'il retourne sur le sol américain. Actuellement, l'homme est hébergé en Russie et y dispose d'un permis de séjour de trois ans depuis le 1er août 2014.
Au Royaume-Uni, l'association Amnesty International a lancé une campagne en demandant à l'administration d'Obama de ne pas punir M. Snowden pour avoir dévoilé des pratiques allant à l'encontre des droits de l'homme. L'association explique que le gouvernement américain souhaite faire extrader Edward Snowden et le juger sur la violation d'une loi jugée archaïque et entrée en vigueur en 1917 : l'espionage Act.
Amnesty ajoute que le gouvernement américain a révoqué le passeport d'Edward Snowden afin de l'empêcher de se rendre dans les autres pays lui ayant offert le droit d'asile.
Pour se faire entendre, l'Amnesty International a mis en place une pétition. Retrouvez davantage d'informations sur cette page.
A lire également :