Le navigateur Chrome permet à ses utilisateurs de profiter d'extensions proposées par des développeurs. C'est d'ailleurs du côté de ces derniers que Google a décidé de resserrer la vis.
Comme l'explique la firme de Mountain View, à partir d'octobre prochain, de nouvelles règles entreront en application pour les développeurs d'extensions dédiées à Chrome. La récolte de données personnelles est principalement concernée.
Les extensions ne récolteront que les données utiles à leur fonctionnement
Jusqu'ici, Google demandait aux développeurs d'extensions de ne récolter que les informations privées servant au fonctionnement de ces dernières, sans les y obliger. Désormais, tous devront s'y plier - et des sanctions sont à prévoir pour les contrevenants.Cette nouvelle règle, bien plus stricte qu'auparavant concernant la protection des données privées, a été annoncée en mai dernier sous le nom de « Project Strobe ». Sa mise en application sera effective à partir du 15 octobre prochain. Les développeurs devront alors se mettre à jour, sous peine de voir leurs extensions être supprimées.
Mais Project Stoble ne s'arrête pas là puisqu'une plus grande transparence sera également demandée aux développeurs d'extensions. Les utilisateurs seront ainsi mieux informés sur la façon dont sont utilisées leurs données privées par les sociétés, à travers un document que ces dernières devront remplir.
« Après le 15 octobre 2019, les extensions violant les nouvelles règles de la politique des données privées des utilisateurs seront supprimées ou rejetées de la boutique en ligne et auront besoin d'être mises en conformité pour être rétablies ».
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Google et la protection des données privées, une longue histoire
Ces nouvelles mesures de Google sont peu étonnantes. La firme de Mountain View a de nombreuses fois été pointée du doigt pour sa gestion des données privées, souvent floue. Avec ces règles, Google s'assure une bonne publicité auprès des utilisateurs encore méfiants.Pour rappel, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avait déjà condamné Google à une amende en janvier dernier : 50 millions d'euros. Une somme minuscule face aux 136,22 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2018 pour la firme de Mountain View mais une sanction symbolique.
L'un des GAFA, au moins, montrait qu'il n'était pas au dessus des lois concernant la gestion des données personnelles sur Internet.
Source : 9to5google