Une activité en hausse selon cette même autorité puisqu'elle explique que 10 000 organismes ont nommé un tel correspondant contre 4 000 en 2008 et 7 000 en 2010. Elle ajoute que : « les contrôles effectués auprès d'organismes dotés de CIL en 2010 et 2011 ont ainsi révélé que les CIL bénéficiant du soutien effectif du responsable de traitement sont une source de sécurité juridique et informatique. De même, il est apparu que le CIL constituait une preuve d'engagement éthique et qu'il s'inscrivait dans le cadre plus général des actions en lien avec la Responsabilité Social des Entreprises (RSE) ».
L'autorité se félicite de ce succès en précisant que 13 autres Etats européens ont pris le parti de créer une fonction similaire afin d'assister les professionnels. De même, aux Etats-Unis, certains grands comptes se sont dotés de « Compliance Privacy Officer » disposant de prérogatives proches.
Enfin, certains groupes agissant dans des secteurs considérés comme étant particulièrement critiques pourraient être prochainement obligés de se doter de CIL si le projet de règlement communautaire initié par la Commission européenne en janvier dernier arrive à son terme.