Par une lettre, le responsable du Connecticut explique que : « Les consommateurs ont le droit et le besoin de savoir quelle information personnelle (e-mails, navigation Web et mots de passe) a pu être collectée par Google, comment et pourquoi. Google doit être clair, expliquer comment et pourquoi il a intercepté et sauvegardé de l'information privée diffusée à travers des réseaux sans fil de particuliers et d'entreprises. »
Le texte a le mérite d'être clair et signifie que certaines autorités américaines n'entendent pas laisser Google s'en tirer avec de simples excuses et des garanties d'effacement des données. Déjà, les Cnil européennes avaient largement critiqué la position de la firme, cette fois les responsables fédéraux se mettent dans la danse.
Pourtant, Google avait donné sa vision de l'affaire dans un rapport d'expertise consacré au logiciel de captage utilisé par les Google Cars. L'expertise commandée par Google explique bien qu'aucune donnée bancaire n'a été prélevée. Le rapport montre aussi que le logiciel utilisé a bien pour finalité l'enregistrement de données. Pour sa défense, Google estime que les informations collectées sont « fragmentaires » et n'ont jamais été utilisées...
Dernière information en date en France, après enquête la Cnil expliquait que Google a bien « enregistré des mots de passe d'accès à des boites mail, à l'insu des personnes. De même, la firme a enregistré des extraits de contenus de messages électroniques ». La Cnil attend donc de rendre des conclusions définitives avant de demander l'effacement des données...