Récemment, l'Insee a publié les résultats de ses études au sujet des habitudes des internautes du territoire en matière de services informatiques. Outre la généralisation de l'accès à Internet en France, l'Institut national de la statistique précisait que certains services comme la banque en ligne, l'achat ou la vente de matériel avaient toujours les faveurs des internautes.
Une étude publiée par l'Acsel et la CDC précise que les internautes restent tout de même préoccupés par le traitement de leurs données personnelles. Pour ce faire, l'Idate a posé plusieurs questions portant sur les habitudes de consommation de 772 internautes interrogés en février 2013.
Pour ces derniers, l'utilisation des services d'Administration, de banque en ligne, d'e-Commerce ou des réseaux sociaux est en progression. Par contre, les professionnels du secteur notent une baisse de la « confiance » accordée par ces personnes à ces mêmes services. L'administration en ligne passe à 69% de confiance seulement contre 79% en 2011. Quant aux réseaux sociaux, la confiance est très faible et diminue même depuis 2011 passant de 35 à 32%.
Certains freins sont alors évoqués par les personnes interrogées comme l'utilisation abusive des données ou encore les craintes sur l'accès éventuel de tiers à leurs données. Du coup, 47% des interrogés adoptent des contre-mesures en donnant par exemple de fausses informations en ligne de manière volontaire afin de limiter la diffusion de données personnelles.
La méfiance reste donc de mise sur le panel de l'Idate puisque 78% des interrogés jugent également risqué l'enregistrement des données bancaires sur un site marchand. Aussi, seulement 5% des personnes sont prêtes à communiquer davantage d'informations personnelles liées à leur compte bancaire en échanges d'applications gratuites à valeur ajoutée.
Reste le mobile, annoncé comme un relais de croissance pour les marchands en ligne. Sur ce dernier point, les consommateurs (pour la moitié d'entre eux) sont prêts à utiliser le portable pour certaines fonctions comme la comptabilisation et l'utilisation des coupons de réduction. De nouveaux services sont donc à développer d'autant que le panel interrogé considère pour près des deux tiers que l'achat sur mobile ou sur poste fixe représente le même niveau de risque.