L'utilisation de tels « pots-de-miel » numériques est, en général, l'apanage des éditeurs de sécurité qui laissent des postes s'infecter afin de savoir comment agissent les malwares. Cette fois, certains ayants droits ont passé un accord avec le ministère portugais de la Culture afin de mettre en place un système de ce type.
Le site Torrentfreak rapporte qu'il s'agirait d'un protocole BitTorrent capable de collecter les adresses IP de personnes qui téléchargent illégalement du contenu protégé par le droit d'auteur. Une fois attrapés, les internautes recevront une notification de la part de leur FAI leur intimant de cesser cette activité car elle contrevient à leurs conditions générales de vente. La sanction peut alors aller jusqu'à la déconnexion.
Un système qui ressemble donc fort à celui de l'Hadopi française puisque les ayants droit se baseront sur la preuve du téléchargement afin de pouvoir mettre en cause un internaute.