La guerre contre les services IPTV illicites fait rage. Dans son rapport annuel publié en 2024, le Bureau du représentant américain au commerce (USTR) a identifié les plateformes de streaming illégal les plus actives. Le document s’appuie sur les contributions d’acteurs de l’industrie du divertissement, comme la RIAA et l’Alliance for Creativity and Entertainment (ACE).
La guerre contre les services IPTV pirates fait rage. Dans son rapport annuel publié en 2024, le Bureau du représentant américain au commerce (USTR) a identifié les plateformes de streaming illégal les plus actives. Le document s’appuie sur les contributions de la RIAA et l’Alliance for Creativity and Entertainment (ACE), et met en avant des exemples de sites notoires à surveiller.
Les autorités, souvent en collaboration avec des organismes internationaux et des industries concernées, ont réalisé plusieurs opérations réussies en 2024. Parmi elles, la fermeture de Fmovies par les autorités vietnamiennes et les initiatives contre les services IPTV illégaux au Brésil et en Italie.
Des opérations réussies contre les services IPTV illégaux
En 2024, plusieurs actions ont permis de limiter l’impact des plateformes de streaming illégal, avec des succès notables contre des sites tristement emblématiques. L’USTR a mis en avant l’opération qui ciblait Fmovies, une plateforme de streaming piratée bien connue. Menée par les autorités vietnamiennes, cette fermeture a été facilitée par une collaboration étroite avec des entités américaines comme Homeland Security Investigations (HSI) et le programme ICHIP (International Computer Hacking and Intellectual Property). L’Alliance for Creativity and Entertainment (ACE) a également joué un rôle clé dans cette opération.
Le Brésil est sorti du lot avec le succès de sa septième édition de « l'Opération 404 », qui visait des services IPTV illégaux sur tout le territoire. En Italie, une autre opération baptisée « Taken Down » a permis de démanteler des réseaux de streaming piratés. Ces initiatives montrent une mobilisation croissante contre ces activités illicites, mobilisation qui est dorénavant soutenue par une coordination internationale renforcée.
Parmi les succès individuels, on note également la condamnation de l’opérateur de BestBuyIPTV au Vietnam. Ce site était connu pour fournir des abonnements IPTV pirates à des milliers d’utilisateurs.
Une surveillance accrue des plateformes et intermédiaires
En plus des plateformes de streaming, le rapport identifie des intermédiaires essentiels à leur fonctionnement. Ceux-ci incluent les registres et registraires de noms de domaine, les moteurs de recherche, les proxys inversés, ainsi que les hébergeurs et processeurs de paiements.
Certains reviennent souvent dans les rapports des années passées, mais peu sont inclus dans la liste finale. L’USTR a ainsi écouté les remarques d’associations comme l’i2Coalition, qui souhaitent éviter d’élargir excessivement la définition de la piraterie. Cette méthode permet de se concentrer sur les plateformes les plus actives et sur leurs infrastructures principales.
Parmi les sites notoires mentionnés figurent des noms connus, comme The Pirate Bay, 1337x et YTS. Ces plateformes, présentes sur la liste depuis plusieurs années, continuent de jouer un rôle central dans la diffusion de contenus piratés. D’autres noms incluent des cyberlockers tels que Krakenfiles et Rapidgator, ainsi que des sites d’édition comme LibGen et Sci-Hub.
Enfin, de nouveaux entrants apparaissent dans la liste de 2024. Parmi eux, on trouve Fitgirl-Repacks, spécialisé dans les jeux compressés piratés, et le site de streaming Y2Mate, ajouté à la demande de la RIAA. Ces plateformes sont complétées par des services comme MagisTV et Hianime, qui remplacent des sites fermés lors d’opérations précédentes.
Source : Torrentfreak, USTR