Kim Dotcom vient d'essuyer un nouveau revers dans l'affaire Megaupload : la justice néo-zélandaise vient de lui refuser l'accès à l'ensemble des pièces du dossier que les Etats-Unis ont monté contre lui.
Le fondateur de feu Megaupload et du bien vivant Mega vient de voir la possibilité de mieux préparer sa défense s'éloigner. Alors qu'il réclamait le droit d'accéder à toutes les pièces du dossier que les Etats-Unis ont monté contre lui, la Cour suprême néo-zélandaise en a décidé autrement. Non, Kim Dotcom n'aura pas accès à ces informations : la justice a estimé que la quantité de données du dossier prendrait des mois à être étudiée, retardant du même temps la procédure judiciaire dans son ensemble.
Un délai sur lequel comptaient sans doute Kim Dotcom et ses avocats. Le magnat du Web, assigné à résidence à Auckland depuis
sa remise en liberté conditionnelle en février 2012, fait depuis l'objet d'une procédure d'extradition. Mais l'audience concernant celle-ci a été repoussée plusieurs fois en raison de décisions de justices diverses, souvent en faveur de Dotcom. Néanmoins, depuis début 2014, ce dernier ne voit pas sa situation s'améliorer :
en février, la Cour d'appel de Nouvelle-Zélande a notamment estimé que le raid contre son manoir, en janvier 2012, était légal.
Rien ne semble désormais s'opposer à l'audience concernant l'extradition de Kim Dotcom et de trois de ses collaborateurs, prévue en avril prochain. Si les Etats-Unis cherchent à les rapatrier sur le territoire américain, c'est pour les juger sur place. Ils risqueraient alors jusqu'à 20 ans de prison.
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