Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, s'est livré à un petit mea-culpa dans son message de fin d'année et a réaffirmé, face aux multiples scandales, les efforts récents de son réseau social.
Cambridge Analytica, ingérence russe dans l'élection de Donald Trump, ingérence de données personnelles à l'insu d'abonnés et à des fins politiques, responsabilité dans le partage de discours haineux contre le peuple des Rohingyas en Birmanie, partage de données à Netflix ou Spotify... Au moment de dresser la liste -non exhaustive ici- des scandales auxquels Facebook est rattaché, on se rend compte que l'année 2018 aura été bien médiocre pour le réseau social, pour ne pas dire mauvaise. Dans son message de fin d'année Mark Zuckerberg ne l'a pas tout à fait dit ainsi et a préféré, comme souvent, rester positif. De la bonne communication.
« Je suis fier des progrès que nous avons réalisés »
Pour chacun des scandales évoqués un peu plus haut, Mark Zuckerberg reconnaît être « fier des progrès » réalisés. Le fondateur de Facebook précise avoir « fondamentalement modifié » l'ADN de son réseau social pour davantage se concentrer sur la prévention des dommages que ses services peuvent causer. Pour faire face aux problèmes actuels ou futurs, Facebook investit plusieurs milliards de dollars, chaque année, et selon les dires de Zuckerberg lui-même, la firme américaine possède une véritable petite armée de modérateurs pour veiller au grain. « Nous avons maintenant plus de 30 000 personnes qui travaillent sur la sécurité », précise-t-il.Pour faire face aux défis posés, Facebook a mis en place divers plans pluriannuels pour réviser ses systèmes, et « nous sommes bien en train d'exécuter ces feuilles de route », affirme Zuckerberg. Mais tout de même, celui qui est le papa d'une petite Maxima s'est livré à un petit mea-culpa, comme pour effacer tous les problèmes d'un coup de baguette magique.
Pas de regrets, mais presque
« Dans le passé, nous ne sommes pas autant concentré sur ces questions que nous en avions besoin », admet Mark Zuckerberg, qui reconnait à présent que son entreprise est plus « proactive » face aux problèmes.Facebook, réseau social le plus utilisé au monde, tente de maîtriser un maximum la diffusion des contenus pouvant heurter le public ou leurs destinataires, tout en essayant de préserver une certaine liberté d'expression. Et lorsque vous devenez de plus en plus lourd et de plus en plus influent au niveau mondial, il n'est pas aisé de conserver cet équilibre sans dérives. Voilà pourquoi Zuckerberg a tenu à rappeler les multiples efforts entrepris par sa société.
Suppression des faux comptes, limitation de l'ingérence, lutte contre la désinformation, transparence publicitaire, modération et suppression automatique des contenus liés au terrorisme, sensibles ou haineux... Facebook ne se limite plus pour essayer de redorer son image, et redonner confiance à ses membres les plus réticents. Jusqu'à ce qu'un prochain scandale éclate ?