A l'occasion du sommet LeWeb, Nicolas Princen, conseiller en nouveaux médias et en technologies de l'information au cabinet du président Nicolas Sarkozy, est revenu sur les actions du gouverment pour encourager le développement de start-up en France.
A l'heure actuelle, les revenus liés au secteur des nouvelles technologies représenteraient 6% du produit national brut mais enregistreraient une forte croissance. Il faut dire qu'au niveau européen, le secteur génèrerait plus de la moitié des emplois.
Nicolas Princen explique alors que les entrepreneurs sont exonérés de taxes durant les quatre premières années avec un système de paiement graduel durant les quatre années suivantes. Afin d'accélérer le secteur de la Recherche et Développement, la société payant déjà des taxes pour deux de ses ingénieurs sera en mesure de bénéficier d'un troisième spécialiste sans frais supplémentaires.
M. Princen revient également sur les modifications, relativement controversées du système universitaire. Il justifie cette initiative en expliquant que ces établissements sont désormais libres de gérer leur budget comme bon il leur semble et, le cas échéant, de signer des accords avec des sociétés. Il s'agit donc de suivre le modèle américain qui fut à nouveau salué par Eric Schmidt, Executive president de Google lors de son intervention à LeWeb.
Le gouvernement français souhaite également se placer directement au coeur des nouvelles technologies. Outre un investissement de 4,3 milliards d'euros déjà accompli, l'Etat a finalement annoncé la mise à disposition des données publiques en emboitant le pas à nos voisins anglais. Ces données pourront être exploitées par les sociétés souhaitant développer leurs propres applications hébergées.
Enfin, puisque les grosses sociétés sont les premières à financer les jeunes pousses, la France ne souhaite pas ignorer ces dernières. En début de semaine Google a ainsi dévoilé un nouveau centre R&D à Paris, dix ans après l'ouverture de celui de Microsoft..