Le département de la Sécurité Intérieure des Etats-Unis est trainé en justice pour l'un de ses projets visant à déployer un système de surveillance sur les réseaux communautaires.
La plainte en question a été formulée par le groupe EPIC (Electronic privacy information center) qui pointe les projets en cours d'étude par le DHS, le département de la Sécurité Intérieure des Etats-Unis. Plus précisément ce dernier serait en violation de la loi Freedom of information Act. Le DHS souhaiterait en effet créer de faux comptes utilisateur sur différents médias communautaires comme Twitter et Facebook afin de déployer un système de surveillance. L'objectif est de récupérer toutes les informations relatives à certains mots-clés tels que : immigrant, virus, irruption, évacuation...
Le groupe de surveillance (National Operations Center) analyserait ainsi les message publics ; rien n'indique cependant que la création de ces comptes permettrait d'étendre la surveillance aux échanges privés. Selon un communiqué du DHS ces informations collectées de différentes sources, « forums, blogs, sites web publics, groupes de discussion » seront partagées avec les autorités de gestion de crise afin qu'ils obtiennent une meilleure vision d'une situation particulière en temps réel et puissent prendre des décisions plus rapidement.
Le groupe EPIC estime cependant que les motivations du DHS ne sont pas très claires et pointe le fait que ces données seront stockées pendant cinq années. Le plaignant aurait demandé davantage de transparence au mois d'avril mais n'aurait obtenu aucun retour.