© Shutterstock.com
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Le groupe de mercenaires Wagner a dû subir des attaques sur deux de ses sites internet, menées par un groupe de hackers russes.

La tentative de « marche pour la justice » selon les mots mêmes d'Evgueni Prigojine ne cesse de faire sentir ses effets sur la toile. Après le blocage de Google Actu par les autorités au moment du putsch, ce sont maintenant les sites internet de Wagner qui sont l'objet de cyberattaques.

DDoS, j'écris ton nom

Comment les Russes ont-ils vécu la rébellion de vingt-quatre heures de Wagner qui a eu lieu le week-end dernier ? Pour le savoir, on peut regarder les réactions des différents groupes engagés dans l'invasion en Ukraine. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le groupe de mercenaires semble avoir perdu de sa popularité dans la population.

Preuve en est cette attaque par déni de service distribué (DDoS) conduite par le groupe d'hacktivistes russes NoName057 contre les deux sites web du groupe, wagnercentr.ru et wagner2022.ru. Une manière de marquer le coup pour ces militants, impliqués dans la cyberguerre que mène actuellement Moscou sur la toile.

Les hackeurs s'en sont donné à cœur joie © Pexels - Sora Shimazaki
Les hackeurs s'en sont donné à cœur joie © Pexels - Sora Shimazaki

Une attaque sans publicité

Preuve qu'il s'agit d'une attaque effectuée dans un contexte particulier, le groupe NoName057 n'a pour une fois pas communiqué sur cette attaque, ce qui n'est pas dans leurs habitudes. C'est le groupe spécialisé dans la lutte contre les menaces et le renseignement cyber Sekoia qui a relevé cette offensive.

Depuis mars 2022, le groupe NoName057 a mené de nombreuses cyberattaques contre des médias en ligne ukrainiens. Il a aussi ciblé d'autres pays d'Europe de l'Est, comme les pays baltes, les pays scandinaves ou la Pologne. Il est aussi à l'origine de l'attaque DDoS qu'a subi le site de l'Assemblée nationale au mois de mars dernier, puis celle enregistrée par celui du Sénat en mai.