Les Sages précisent que ce type de communication : « ne saurait être regardé, en l'espèce, comme ayant exercé une influence déterminante sur le résultat du scrutin ». Toutefois, le Conseil considère que ce type de divulgation est « regrettable » mais qu'elle n'a pas été de nature à fausser la sincérité du scrutin.
Pour rappel, avant le vote du premier tour, la Commission Nationale de contrôle de la Campagne électorale en vue de l'Election présidentielle avait tenu à rappeler que la loi « interdit toute forme de publication, de diffusion, de commentaire de ces sondages et estimations, quel que soit le mode de communication utilisé ». L'autorité visait directement Internet (sites et blogs) et adressait un message particulier à l'attention des utilisateurs des réseaux sociaux.
Malgré l'utilisation des hashtags (comme #radiolondres) sur Twitter, la publication de dépêches AFP à ses propres abonnés avant 20 h, ainsi que la mise en ligne d'articles dès 14 heures par la presse francophone, le Conseil Constitutionnel estime que l'issue du vote n'a pas été modifiée. Il précise que l'écart séparant les deux candidats au second tour a été de 1,13 million de votants.