Ce mardi 6 novembre ont lieu les élections de mi-mandat aux États-Unis. Et le Pentagone a déjà tout prévu en cas de quelconque attaque informatique.
L'élection américaine de mi-mandat revêt plusieurs enjeux de taille. Des centaines de postes sont en jeux sur tout le territoire, au Congrès ou dans les chambres législatives locales ; les démocrates pourraient faire une percée et mettre à mal la deuxième partie du mandat de Donald Trump en reprenant le contrôle des commissions d'investigations de la Chambre des représentants ; et à l'inverse, l'impact du président des États-Unis sur le Grand Old Party pourrait être renforcé, et faciliterait une possible réélection en 2020. Tous ses enjeux ont poussé le Pentagone à riposter en cas de la moindre ingérence de la Russie.
La cyberattaque ? Les représailles de l'extrême
S'il n'existe pas encore de preuve de l'intervention russe dans cette élection américaine de mi-mandat, le département de la Défense semble prêt à réagir. En effet, des responsables -qui ont tenu à rester anonymes- ont déclaré que le Pentagone et les agences de renseignement s'étaient mis d'accord sur les termes d'une cyberattaque dite de « représailles », comme le rapporte Engadget.Mais alors, quels faits pourraient causer une telle réponse des USA ? On peut imaginer qu'une intervention dans le décompte des voix ou un empêchement de voter pourraient encourager les Américains à lancer cette cyberattaque.
Beaucoup s'inquiètent de la réponse envisagée, en effet, l'ancienne approche du gouvernement américain visait à mettre en pratique des solutions de rechange avant d'en arriver à celle, extrême, de la cyberattaque. Même si celle-ci pourrait clairement dissuader quelconque État de s'en prendre à l'élection, gageons que d'un côté comme de l'autre, tout se passera pour le mieux.