Selon les chiffres d'UN Refugee Agency, plus 70 millions de personnes sont réfugiées dans le monde. Convaincu que les objectifs de développement durable définis par l'ONU sont la voie à suivre, l'éditeur de Windows a mis en place en 2018 son programme « AI for Humanitarian Action », avec pour but de mettre l'IA au service de la protection des personnes déplacées et réfugiées.
Lancée en 2018, cette initiative au budget de 40 millions de dollars sur 5 ans a pour but de mettre l'intelligence artificielle au service des organisations humanitaires.
L'IA au service des demandeurs d'asile et de l'éducation numérique
Le jeudi 20 juin, journée mondiale des réfugiés, la firme a annoncé deux mesures. La première, en partenariat avec les deux organisations à but non lucratif, Asylum Seeker Advocacy Project (ASAP) et KIND, aura pour but de lutter contre les expulsions illégales de réfugiés aux États-Unis. Grâce à l'IA voix-texte (« text-to-speech ») et à son cloud Azure, Microsoft affirme vouloir apporter à ces associations les outils nécessaires pour aider les demandeurs d'asile à défendre leurs dossiers face aux services juridiques.L'entreprise aspire également à développer les compétences numériques des personnes réfugiées. En étroite collaboration avec plusieurs organisations humanitaires, dont International Rescue Committee, le Conseil norvégien pour les Réfugiés (Norwegian Refugee Council) et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Microsoft a fait de l'éducation numérique son fer de lance. L'objectif : permettre aux réfugiés de recevoir une éducation et des formations adaptées au marché du travail de leur pays d'accueil pour leur assurer un meilleur avenir.
Toujours dans cette optique d'accès au savoir, l'Unicef et Microsoft s'unissent pour développer « The Learning Passport » , une plateforme numérique dédiée à l'apprentissage des jeunes réfugiés.
Des initiatives développées dans le monde entier
Microsoft et les multinationales ne sont pas les seules à œuvrer pour les réfugiés. De nombreuses start-ups se lancent également dans la course pour offrir un monde meilleur aux apatrides. Parmi elles, citons Kinstep, la start-up qui met en contact employeurs et réfugiés, tout en aidant ces derniers à négocier leurs droits sociaux.Tykn.tech quant à elle, est une plateforme utilisant la blockchain pour sécuriser les données personnelles (documents d'identité et diplômes notamment) des réfugiés. Elle souhaite ainsi lutter contre la perte ou la destruction de documents authentiques et indispensables à l'intégration dans un nouveau pays.
À l'image du programme « AI for Humanitarian Action » de Microsoft, nombreuses sont donc les initiatives pensées pour améliorer la vie et l'intégration des réfugiés.
Source : Neowin.