Tout le problème vient de ce partenariat. Car pour les prestataires de Google, aucune explication ne vient justifier la fin d'une collaboration de quatre à cinq ans. Ils auraient revendu des publicités pour Google, et auraient été remerciés sans explication du jour au lendemain.
Dès novembre, Google a tenté de prévenir d'éventuelles poursuites judiciaires. Google a tenté d'obtenir un accord : il verserait 2,5 millions de dollars aux entreprises en compensation. Injuste, selon un représentant légal des ex-prestataires, qui ont refusé de signer l'accord. Injuste, car les conditions prévoyaient que les vendeurs de publicité ne pourraient plus entrer dans un bâtiment appartenant à Google, et que les entreprises n'auraient plus le droit de réclamer de compensations individuelles par la suite.
« Nous pensons qu'ils devraient ne traiter d'égal à égal, ils ne devraient pas essayer de nous discriminer, » plaide Fan Meyiyong, le représentant légal des entreprises chinoises. Ces dernières ont été jusqu'à manifester devant les bureaux de Google à Shanghai. Elles étudient désormais les possibles actions en justice. Google, de son côté, n'a pas encore réagi.
