Un comportement relativement étonnant de la part de YouTube, toutefois, la Sacem dément toute brouille avec Google. Dans un communiqué, l'organisme indique que « des négociations sont en cours avec YouTube depuis l'automne pour la conclusion d'un nouveau contrat permettant la rémunération des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique au titre des vidéos diffusées à compter du 1er janvier 2013 ».
La Sacem tient donc à expliquer que la rupture de bans doit être attribuée à Google. Elle critique d'ailleurs l'attitude de la firme américaine en précisant que d'autres acteurs actuellement en renégociation de leur contrat « ont ainsi maintenu la monétisation des contenus musicaux ».
La société représentant les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique demande ainsi instamment à la firme américaine rétablir la monétisation de ce type de contenus. Il n'est cependant pas certain que Google suive rapidement cette recommandation si ses demandes ne sont pas écoutées. Le précédent contrat courrait en effet sur la période 2006-2012 et s'avère stratégique pour la Sacem. Google a donc tout intérêt à utiliser ce levier dans ses négociations.