Lancée à l'été 2011, Adyoulike s'est dans un premier temps fait connaître avec un dispositif alors inédit sur le marché français : celui de la monétisation publicitaire des captchas. La jeune régie a depuis pris son envol et renforcé son offre, avec la mise en place de formats déclenchés avant l'accès à un contenu premium (interstitiel vidéo), et revendique un chiffre d'affaires de près d'un million d'euros pour 2012.
Déjà soutenue par Kima Ventures (X. Niel & J. Berrebi) ainsi que par quelques entrepreneurs du Web, Adyoulike a annoncé jeudi avoir levé 1,2 million d'euros auprès de Banexi Ventures Partners pour financer ses développements futurs, en France comme à l'international.
La régie ajoute dans le même temps une corde à son arc avec le lancement d'une nouvelle offre qui se rattache selon elle au concept, de plus en plus populaire outre-Atlantique, du native advertising. La méthode consiste en réalité en l'intégration étroite et contextualisée d'une publicité à un contenu éditorial (voir une démonstration).
La publicité est donc suggérée comme un contenu éditorial standard, de façon non intrusive. Cette imbrication étroite n'ira pas sans poser quelques questions (flou pub / édito), mais doit selon Adyoulike favoriser l'engagement, et dégager à terme des résultats bien supérieurs à ceux des formats display classiques, de plus en plus souvent ignorés.
« Nous avons à coeur de démocratiser le concept du Native Advertising car il s'inscrit dans la continuité du Captcha publicitaire tout en répondant parfaitement aux attentes actuelles d'un marché en quête d'efficacité et d'innovation », se réjouit Julien Verdier, p-dg d'Adyoulike.