L'éditeur précise toutefois avoir rejeté la moitié de ces demandes car les contenus affichés n'étaient pas considérés comme « acceptables ». Il explique également qu'au total, 9,5% des demandes ont été validées depuis 2011.
Pour rappel, Adblock Plus permet de filtrer les publicités. Il ne s'agit pas d'un blocage total puisqu'il accepte certains contenus. Une polémique avait ainsi pris forme voilà quelques mois suite à la publication de plusieurs informations relatives au modèle économique d'Adblock mais également quant à ses ressources.
Des internautes reprochaient en effet à l'outil de recevoir des fonds émanant de géants du numérique, tel que Google. De son côté, Adblock Plus tenait à rappeler que sa communauté composée de 200 contributeurs actifs avait le fin mot pour valider ou non une publicité. Cette dernière pouvant alors être admise en liste blanche.
Suite à cette polémique, l'éditeur tente donc de faire preuve de transparence et précise que ces propos sont nés suite à un « grand malentendu portant sur le processus de la liste blanche ». Ben Williams, le porte-parole du groupe ajoute dans une note que « toutes les annonces doivent être approuvées, mais la liste blanche est un processus, et nous accompagnons chaque « whitelister » lors de chaque étape ».
Il rappelle également que, dans la majeure partie des cas, les échanges avec les « candidats » se font sans aucune compensation financière et que le seul argent obtenu par l'éditeur sert à faire fonctionner Adblock.