Pour sa défense, Google avait avancé le fait qu'il avait modifié le fonctionnement de son programme publicitaire en retirant les fonctionnalités en cause. Toutefois, le juge a considéré que ces modifications n'apportaient pas de réelle nouveauté et que la version actuelle ne représentait qu'une « version édulcorée du système déjà considéré comme portant atteinte à certains brevets ».
Interrogé par Ars Technica, l'avocat de Vringo précise que le brevet en cause concerne les systèmes de filtres publicitaires qui permettent de proposer plusieurs types de publicité dans une vente aux enchères. « Ils disposent d'un grand inventaire de publicités, et ils peuvent proposer les plus pertinentes à leurs utilisateurs. Ces brevets décrivent une façon de faire. Et notre position est dire que Google utilise la même méthode », précise-t-il.
Le montant exact de la somme que devra verser Google reste difficile à calculer, les revenus générés par Adwords n'étant pas publics. Toujours est-il que Google doit, en l'état actuel des choses, payer 1,36% des revenus générés par son programme publicitaire. Une condamnation que conteste la firme, un appel est donc en cours.