Pour rappel, le plaignant estime que Google viole les brevets 6,775,664 et 6,314,420, lesquels décrivent un mécanisme capable d'afficher des publicités en ligne de meilleure qualité. Le résultat est alors rendu possible par le fait de combiner non seulement des éléments contextuels mais aussi par le biais de l'analyse du nombre de clics effectués par les internautes.
Pour Google, ces techniques sont désormais connues et devenues évidentes aux yeux de tous. Le même raisonnement est suivi par la justice (.pdf), laquelle considère que les droits défendus par Vringo ne sont pas valides. Pour ce faire, elle s'appuie sur une décision de la Cour Suprême des Etats-Unis venant limiter les attaques portées sur le terrain de la propriété intellectuelle.
Pour le moment, la société I/P Engine, filiale de Vringo, n'a pas indiqué quelle suite elle donnera à cette affaire. Son action a néanmoins pris un sérieux coup puisque la Cour estime que ses brevets ne sont, en l'espèce, pas défendables.