Ces normes n'ont pas tellement vocation à venir après le 40GBASE-T, attendu pour 2014, mais plutôt à le compléter. Car pour que tous les serveurs d'une baie puissent profiter de débits de 40 Gbps, il faut que la baie entière soit alimentée par des débits supérieurs. C'est mécanique : l'augmentation du débit des derniers maillons entraine une réaction en chaîne, jusqu'aux principales artères du réseau des réseaux, Internet.
Or un groupe de travail constitué en 2007, le « Higher Speed Study Group » (HSSG), est arrivé à la conclusion que la bande passante des réseaux doublait tous les 18 mois. C'est le constat effectué sur le réseau des data centers de plusieurs secteurs d'activité, dans le calcul haute performance, dans la communauté scientifique, sur les marchés financiers et chez les opérateurs notamment.
Le trafic global devrait ainsi décupler entre 2010 et 2015, et même centupler entre 2010 et 2020.
Les équipementiers réseau estiment que le 400 Gigabit Ethernet est d'ores et déjà techniquement faisable, mais les acteurs de l'Internet poussent pour le développement du Terabit Ethernet. Le groupe de travail va donc étudier la faisabilité de telles normes, et sous quelle forme elle se concrétisera, probablement en reposant sur l'agrégation de plusieurs liens.