Le trafic Data mobile grimpe de 68,6 % et atteint 21 977 téraoctets en volume. La part générée par les clés internet exclusives est de 13% seulement, « du fait d'une croissance moins rapide de ces cartes par rapport aux forfaits classiques de voix-data », précise l'Arcep.
La tendance avait déjà été anticipée par l'autorité. En janvier dernier, Jean-Ludovic Silicani, le président de l'Arcep nous expliquait que les utilisateurs consomment plus malgré la baisse des prix. « On remarque une augmentation sensible de la consommation en volume, notamment en Data. Il y a donc une appétence très forte à consommer plus », affirmait-il.
Cette hausse de la consommation liée notamment à l'essor des forfaits illimités est néanmoins corrélée à une baisse globale des revenus générés par les services mobiles. Les opérateurs ont ainsi obtenu 4,5 milliards d'euros sur le trimestre pour ce segment, ce qui représente une diminution de 5,9% sur un an. La diminution des revenus est cependant une tendance lourde puisqu'elle est consécutive sur les cinq derniers trimestres.
A la loupe, ce sont les revenus des communications mobiles (voix) qui subissent la baisse la plus importante (-10 % en un an) alors que « le revenu du transport de données mobiles (SMS, MMS et accès à l'internet) continue de croître » et enregistre une hausse de 5,5%. Une tendance qui ne semble toutefois pas profiter aux marges des opérateurs de téléphonie.
Toujours est-il qu'en moyenne, la facture mensuelle d'un abonné à une ligne fixe s'élève à 35,30 euros hors-taxe, soit - 2,3% sur un an et à 22,3 euros par carte SIM (-10,9%). Quant au parc actif 3G, la France totalise désormais 30,402 millions de clients mobiles (sur 70,426 millions de cartes SIM).