Ces postes étaient utilisés dans différents sites de production et de Recherche de la firme. Par exemple, le chantier naval de Kobe est chargé de la construction de sous-marins et construit également certains composants destinés aux centrales nucléaires de l'archipel. Selon la presse nippone, une autre installation critique aurait également été touchée comme la base de Nagoya destinée à l'élaboration de missiles téléguidés pour le compte de la Défense nationale.
Selon la firme, des données ont pu être dérobées par les pirates lors de la cyber-attaque mais elle tient à préciser que les informations clés portant sur « nos produits et nos technologies » sont restées intactes. Pour l'instant, aucune piste n'a été avancée au sujet de l'identité de ces pirates. Par contre, la thèse de l'espionnage industriel ou stratégique semble être privilégiée par les spécialistes.
Mise à jour : Suite à cette cyberattaque certaines accusations ont été portées à l'encontre de la Chine. Face à ces critiques, Hong Lei, porte-parole du ministère des affaires étrangères de Chine a tenu à préciser que son pays n'était pas l'initiateur de l'attaque. Interrogé par Reuters, le responsable a ajouté que : « la Chine est l'un des pays les plus touchés par le piratage. Considérer notre Etat comme étant la source des attaques informatiques est sans fondement et n'est pas non plus le meilleur des moyens de promouvoir la coopération internationale en matière de sécurité ».
Malgré cette récusation, les services chinois conservent une mauvaise réputation depuis l'opération Aurora menée contre les services de Google. En attendant de connaître un jour l'auteur de ces attaques, Mistubishi a une nouvelle fois confirmé que 45 serveurs et 38 postes avaient bien été touchés dans plusieurs installations stratégiques de la firme.
Version initiale de l'article publié le 19/09/2011 à 12h11