L'autorité précisait qu'Altitude Wireless, Bolloré Telecom et la collectivité territoriale de Corse n'avaient pas utilisé les fréquences, c'est-à-dire qu'aucune ouverture commerciale n'avait été faite. Dans son rapport, l'Arcep déplorait également l'absence de déploiement de réseau WiMax par ces entités.
Selon L'Express, Bolloré Télécom a fait le choix de contester ces conclusions devant le Conseil d'Etat. L'objectif de cette initiative est ainsi de faire annuler la mise en demeure prononcée par l'Arcep. Pour sa défense, l'opérateur insiste sur le fait qu'il ne lui est pas possible de déployer son réseau puisque les équipements idoines n'existent pas à ce jour.
Un tel argument avait déjà été avancé par Bolloré lors du prononcé de la sanction par l'Arcep. L'opérateur avait expliqué que la technologie WiMax avait été abandonnée par toute la filière des télécoms et citait même Intel pour les puces, mais aussi les équipementiers comme Alcatel, Cisco ou Motorola comme des freins notoires au développement de la technologie.