Pour Olivier Henrard, cité dans La Lettre A à l'occasion d'un colloque organisé par l'ANFR, le calendrier visant à octroyer de nouvelles fréquences aux opérateurs pour la 4G n'est pas optimal. Il indique ainsi qu' « il y a, aux vues de son calendrier et des modalités, un vrai problème d'insincérité de l'appel d'offres de 2011 ».
Pour rappel, l'opérateur de téléphonie mobile avait déboursé plus de 1,5 milliards d'euros pour acquérir fin 2011 un droit d'utiliser les bandes de fréquences de 2,6 GHz et 800 MHz pour acheminer les communications de ses clients en 4G. SFR considère désormais que le fait de programmer de nouvelles enchères, deux années seulement après la délivrance des premières autorisations, ne serait pas bénéfique.
De son côté, l'Etat pourrait tout de même miser sur une vente de ces droits d'utilisation dans la bande des 700 MHz. Il pourrait ainsi faire entrer dans ses caisses jusqu'à 3,5 milliards d'euros.