Toutefois, les chaînes de télévision utilisent déjà ces ressources et sont naturellement opposées à ce changement. Elles estiment que leur propre couverture pourrait être dégradée, notamment lors de certains événements en extérieur. De son côté, le gouvernement n'a pas encore pris de décision officielle mais s'oriente véritablement vers une passation d'un secteur à l'autre.
C'est ainsi ce qu'à rappelé Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée de l'Economie numérique, au Sénat. Elle précise que « le gouvernement travaille sur le calendrier et les modalités de libération de ces fréquences. Des précisions arriveront assez vite. Le point le plus sensible consiste à bien déterminer le calendrier entre l'acte réglementaire, la libération progressive des fréquences et l'ouverture des enchères ou d'un autre système d'attribution ».
Seules les modalités doivent donc être réglées selon la ministre. Si, selon les rumeurs, des enchères pourraient être organisées dès 2015, les opérateurs pourraient ne pas vouloir débourser leurs deniers pour acquérir ces droits de diffusion sur ces fréquences. Si les mobinautes ne se tournent pas davantage vers la 4G, les opérateurs auront en effet du mal à justifier la dépense de plusieurs millions d'euros.
Toujours est-il que l'ambition du gouvernement semble bel et bien être celle d'une réallocation des fréquences 700 MHz. Un passage qui, selon la ministre doit se faire sans heurts, les intérêts des producteurs de contenus et des diffuseurs étant selon elle « conciliables ».
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