Ils précisent ainsi que ce passage « va engendrer des contraintes techniques très difficilement gérables par les professionnels du secteur qui n'auront tout simplement plus suffisamment de fréquences disponibles pour travailler correctement ». Ils énumèrent notamment le risque de parasitages en direct entre différents équipements sans fil. Ils demandent ainsi aux autorités de repousser leur décision afin, par exemple, que les industriels du secteur puissent « développer de nouvelles technologies à des prix abordables ».
Les acteurs de l'audiovisuel n'en sont pas à leurs premières critiques concernant les décisions en matière de 4G. Ces derniers ont déjà fait part de leur mécontentement par rapport aux brouillages qu'entraîne le très haut débit mobile sur certaines installations recevant la TNT. Ils réclament ainsi davantage de compensations pour les modifications entraînées sur les fréquences qu'ils utilisent.
Enfin, l'argument financier est invoqué puisque si la décision de réallouer les fréquences 700 MHz pour la 4G est actée, ces mêmes prestataires seront « contraints de réinvestir dans des matériels plus agiles en fréquences, donc plus onéreux ».
Selon les dernières informations, un processus d'enchères pourrait être initié en 2015 autour de cette plage de fréquences. En attendant, chaque camp semble affûter ses arguments en vue des prochaines décisions sur le sujet.