En matière de réseau mobile, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. Il y a la problématique de l'opérateur choisi, bien entendu, mais surtout de notre position géographique. Certains endroits de l'Hexagone - les fameuses zones blanches - sont moins bien lotis.
Aussi, pour mieux se rendre compte des travaux à entreprendre d'ici 2020, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a lancé une carte interactive qui sera mise à jour tous les trois mois. Objectif : pointer du doigt les mauvais élèves.
La 4G pour tous en bonne voie
Le portail lancé par le régulateur prône l'open data et la transparence. Vous pouvez y sélectionner plusieurs onglets, et effectuer des recherches précises pour identifier les axes d'amélioration que les opérateurs doivent apporter à votre agglomération.Le portail se divise en plusieurs onglets spécifiques :
- La 4G pour tous : état des lieux global de la couverture en très haut débit mobile en France,
- La couverture Indoor : état de la couverture 4G dans les bâtiments,
- La 4G en voiture : quid de l'état du réseau sur les grandes routes de France ?
- La couverture ciblée : autrement dit les « zones blanches » identifiées
- L'état des réseaux mobiles : diagnostic des sites et antennes du pays pour identifier les pannes
- La 4G fixe : déploiement des antennes destinées à un usage sédentaire.
Un petit tour sur l'onglet destiné à la couverture des zones les plus frappées par la fracture numérique nous apprend qu'Orange a du pain sur la planche. L'opérateur est effet sommé de mettre près de 440 sites en service d'ici 24 mois.
Malgré tout, la couverture générale du pays en 4G est très bonne. 96% de la population couverte par Bouygues, 98% par Orange, 96% par SFR et 89% par Free.
Les opérateurs ont donc un peu plus de 2 ans pour répondre aux exigences du gouvernement en la matière. Sinon ? L'Arcep est autorisée à demander de lourdes amendes aux contrevenants. De quoi motiver les plus réfractaires à se mettre au travail.