Sorte de gros chien robot de 65 kilogrammes, la machine a été imaginée par Toshiba « après l'accident de Fukushima » explique la firme nippone, qui présente ce quadrupède tout de même 18 mois après la catastrophe nucléaire déclenchée après les tremblements de terre et le tsunami survenus au Japon en mars 2010. Pour autant, le robot sera d'une très grande utilité pour explorer les zones de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi où les radiations sont encore trop élevées pour que des hommes s'y rendent sans risque.
Le robot, dont le nom n'a pas été donné, fonctionne à l'aide de 4 pattes articulées en acier, qui lui permettent de surmonter des obstacles souvent difficiles à passer pour des machines de ce type. L'eau, les débris ou tout simplement les escaliers pourront être passés par ce robot piloté à distance via une connexion WiFi, à l'aide d'une manette proche de celle d'une console de jeux. Le gros chien métallique embarque également un plus petit robot équipé d'une caméra et d'un dosimètre, qu'il peut déployer pour aller explorer des endroits encore plus inaccessibles.
Suffisamment intelligent pour éviter les obstacles lui-même et s'équilibrer pour ne pas tomber, ce robot dispose de 2 heures d'autonomie, mais n'avance qu'à une vitesse réduite de 1 km/h, la rançon de la prudence. De fait, son travail sera vraiment restreint à la centrale elle-même, mais il devrait être capable de poser des plaques de métal et soulever des obstacles pour rendre les zones irradiées accessibles de façon sécurisée aux intervenants humains. Pour l'heure, Toshiba n'a pas indiqué quand ce robot entrerait en action.