Cette semaine, c'est cette actualité qui a recueilli le plus de vos commentaires. Manifestement, cette idée de voiture sans pilote ne fait pas du tout l'unanimité auprès de nos lecteurs. Entre plaisir de conduire, crainte des robots et, parfois le peu de crédit apporté à la parole de Wozniak, vous vous en êtes donné à cœur joie.
Steve Wozniak prédit que l'apparition de robots capables de conduire seuls des voitures sera rapide. Interrogé à l'occasion du Gartner Symposium/ITxpo, le cofondateur d'Apple estime que cette éventualité est envisageable, d'ici 20 années.
« Dans 20 ans, aucun conducteur humain ne sera autorisé à conduire, sauf pour les enfants à Disneyland », précise-t-il. Visiblement emballé par la fonction de pilotage automatique présent dans certains modèles de Tesla, Wozniak prédit un bel avenir à ce type de technologie.
Selon ses propres estimations, ce mode de conduite va donc supplanter le modèle actuel. Il précise : « Dans le futur, les voitures autonomes vont éviter que ne se produisent des accidents et autres problèmes dû aux comportements humains. Ils bénéficieront d'une intelligence artificielle propre et s'adapteront facilement aux éléments extérieurs, aux limitations de vitesse et anticiperont l'arrivée des obstacles ».
Le remplacement de l'homme par la machine
S'il est probable que les éléments d'aide à la conduite soient de plus en plus intégrés aux véhicules, le remplacement de l'homme par la machine n'est cependant pas encore acté. A ce jour, de nombreux freins subsistent à l'évolution de ce secteur. Outre le manque d'infrastructures prévues, les règles du code de la route devront être adaptées en fonction de ces types de technologies.De même, l'apparition de véhicules sans conducteurs soulève la question de la responsabilité en cas d'accidents. Qui du constructeur, de l'éditeur de l'intelligence artificielle ou du pilote référent seront responsables ? La question reste entière.
Sur la sécurité des systèmes embarqués, Steve Wozniak répond toutefois que le problème n'est pas nouveau. Il estime qu'actuellement tous les logiciels ont des failles de sécurité et comportent des bugs. Dans une voiture autonome, ces problèmes pourraient être couverts, selon lui, par la redondance des matériels embarqués.
Une situation encore difficile à imaginer. Si la redondance est applicable à d'autres exemples de véhicules fortement autonomes (comme les avions de ligne), la question du coût de ces équipements va se poser. Les constructeurs pourraient alors rechigner à proposer en double l'ensemble du matériel électronique au sein d'un même véhicule.
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