Le projet de "maison close robotisée" prévu à Houston a temporairement été suspendu.
Kinky S Dolls, voilà le nom de la société canadienne qui annonçait le mois dernier vouloir ouvrir un "love dolls brothel" à Houston, comprenez par là, un "bordel robotique" comme le rapporte The Guardian. Un projet qui aurait représenté la seconde implantation de la société dans le monde, suite à une première réalisée à Toronto.
Cependant, tout ne semble pas se passer comme prévu pour l'entreprise qui vient de recevoir l'ordre d'arrêter temporairement les travaux de construction de son établissement, suite à une décision des inspecteurs du bâtiment de la ville.
Un bordel d'humanoïdes ?
Le projet de Kinky S Dolls consiste en la construction d'un bâtiment qui serait "peuplé" de "poupées ressemblant à des humains", exposées de façon érotique, et qui pourraient être louées à l'heure, ou à la demi-heure, afin d'être "utilisées" dans diverses salles privées.Un projet n'étant finalement, ni plus ni moins qu'une maison close, au coeur de laquelle les clients pourraient s'adonner à leurs envies, en compagnie de poupées robotiques...
Une installation contestées
Depuis que l'entreprise a annoncé vouloir s'installer à Houston, de nombreux acteurs de la cité ont fait part de leur mécontentement.C'est notamment le cas d'Elijah Rising par exemple, organisation à but non lucratif qui cherche à mettre fin au trafic sexuel à Houston, et qui avait déjà lancé une pétition afin d'empêcher l'installation de la société dans la ville.
Son maire quant à lui, Sylvester Turner, déclarait il y a peu que bien qu'il ne souhaitait pas faire la "police morale", ce genre d'entreprise n'est pas ce qu'il souhaite pour sa municipalité.