Finis le socle encombrant et les larges bords qui abritaient les caméras infrarouges nécessaires à la localisation des mains posées sur la table. Surface 2.0 se présente maintenant comme une simple dalle de quinze centimètres d'épaisseur, dont dix centimètres pour la seule couche de verre protectrice baptisée Gorilla Glass et censée résister à tous les impondérables susceptibles de survenir dans un bar ou un restaurant, tels qu'une chute de bouteille.
Au coeur de Surface 2.0, on retrouve une architecture de type PC : un processeur AMD Athlon X2, doublé d'une carte graphique Radeon HD 6700M, chargés d'animer un Windows 7 dont la couche de gestion du tactile a été enrichie de façon à pouvoir exploiter pleinement cette table d'un genre un peu particulier.
Pour assurer la reconnaissance des mouvements de l'utilisateur, Microsoft indique en effet faire appel à une nouvelle technologie baptisée Pixel Sense, avec laquelle les caméras infra-rouges nécessaires sont situées sous la dalle. « Ainsi, c'est chaque pixel de la table Surface qui devient une caméra », a clamé Steve Ballmer lors de la conférence inaugurale du salon CES. Dans ses démonstrations, Microsoft pose sur la table une feuille de papier sur laquelle un texte est écrit : celui-ci peut être détecté par le système d'exploitation et donc interprété.
De quoi ouvrir de nouvelles possibilités pour cette impressionnante table tactile réservée aux professionnels, qui désormais pourra être montée sur un mur. Le premier client de Microsoft sera la Royal Bank of Canada. Surface 2 devrait être commercialisée 7600 dollars la pièce.