Quand on est une société française et qu'on se lance sur le terrain de l'agent virtuel, il y a fort à parier qu'on entende parler régulièrement de VirtuOz. Pour autant, Askom, une startup de quatre personnes qui tente d'en recruter deux nouvelles, assume : pas de concurrence, puisque son offre se destine plus aux PME, alors que VirtuOz vise les grands comptes avec un ticket d'entrée de l'ordre de 40 000 euros. La présence de ce rival à succès - avec notamment une implantation réussie dans la Silicon Valley - serait même bénéfique pour Askom, grâce à la popularisation des agents virtuels sur des sites comme la Fnac ou la SNCF.
La technologie se rapproche de celle de VirtuOz dans le concept : un agent virtuel capable de répondre à certaines questions en allant piocher dans une base de données à l'aide d'une méthode statistique. Askom a certes moins de moyens qu'une entreprise plus grosse, et la présentation des agents virtuels est plus sommaire, la startup ayant opté pour une approche graphique proche de la bande dessinée. Un nouveau Studio graphique a cependant été lancé en juin dernier, pour permettre aux TPE-PME de personnaliser leur avatar.
Cette personnalisation est aussi accessible à n'importe qui, pour la création d'un simple avatar. Pour les entreprises, le tarif d'accès minimal à un agent virtuel est annoncé à... 49 euros. Le tarif peut monter jusqu'à 399 euros en fonction du pack d'options choisi. De quoi séduire une dizaine de clients pour l'instant, ce qui semble peu, mais Askom précise que l'offre a véritablement été lancée cette année. Askom revendique un taux de satisfaction supérieur à 85%.