Google nourrit de grandes ambitions dans le domaine de la santé. On connaissait déjà Baseline, le projet de base de données génétique et moléculaire dévoilé en juillet 2014. Le site The Atlantic a eu droit à la présentation d'un autre projet d'envergure, destiné à déceler le plus tôt possible les cellules cancéreuses dans l'organisme humain.
La technologie développée en ce sens nécessite deux éléments distincts : d'un côté, une gélule à ingérer, contenant des nanoparticules dont la mission est de circuler dans le corps à la recherche de cellules cancéreuses. Si ce genre de situation est détecté par les nanoparticules, ces dernières se fixent aux cellules en question et se mettent à émettre un rayonnement. C'est là que le second élément du système entre en jeu : un bracelet conçu pour attirer à lui les nanoparticules, et recevoir le rayonnement. Le porteur du bracelet est alors alerté de la situation, et peut agir en conséquence.
De la peau synthétique pour tester le système
Les premières expériences visant à perfectionner cette technologie ont eu lieu dans les laboratoires de Google, mais pas sujet des sujets vivants. Les scientifiques ont conçu des bras humains, recouverts d'une reproduction de peau humaine composée en partie de vraie peau, même si la majeure partie est synthétique. Et pour cause : l'objectif de ces expériences visaient à étudier la propagation de la lumière à travers différents types de peau, pour optimiser la connexion entre les nanoparticules et le bracelet.Dans l'immédiat, Google travaille sur l'établissement du profil d'une personne « saine » dont aucune cellule n'est cancéreuse. Le projet est directement lié à celui de Baseline, qui se base sur les données de 175 participants anonymes pour concevoir des profils types. Le projet de « bracelet détecteur de cancer » n'en est encore qu'à ses balbutiements et ne devrait être finalisé que dans plusieurs années, mais il est révélateur de l'ambition de Google dans le domaine médical.