Elle en profite dans le même temps pour recruter des investisseurs privés (loi TEPA) dans le but de lever entre 300 000 et 400 000 euros afin de financer son essor à l'international.
L'appareil se présente comme un étui dans lequel on pourra ranger un paquet de cigarettes et un briquet, capable de communiquer via Bluetooth avec une application mobile (iOS ou Android). Sur celle-ci, le fumeur reçoit d'abord une assistance pour déterminer son profil tabagique avant de se voir proposer un programme de sevrage. Cette feuille de route, modifiable, régira la façon dont le paquet s'ouvre pour donner accès à une cigarette.
Le Smoking-stopper fait 97 mm de haut, 76 mm de large et 26 mm d'épaisseur
Lancée par deux Français, Regulsmoke poursuit depuis plusieurs années cette idée d'un dispositif chargé de délivrer les cigarettes en fonction d'un plan préétabli. Son premier boîtier fonctionnait de façon plus basique : il invitait simplement le fumeur à programmer le nombre d'ouvertures désiré dans la journée.
Cette nouvelle mouture, désormais baptisée « Smoking-Stopper » et présentée en janvier dernier dans l'espace start-up du CES de Las Vegas, promet donc d'aller plus loin, forte de cette dimension connectée. L'application associée devrait ainsi permettre de définir ses objectifs, surveiller l'évolution de sa consommation, mesurer les économies réalisées ou contacter un expert tabacologue. L'achat d'un boîtier donnerait en effet droit à une formule d'accompagnement dont la teneur exacte n'a pas (encore) été précisée.
Décliné en quatre coloris, le boîtier (environ 135 grammes avec sa batterie) vient accompagné d'un câble micro-USB destiné à la recharge. Le tarif public affiché est de 89 euros, mais la période de précommande donne droit à 30% de réduction, soit un prix d'appel de 62 euros, auquel s'ajouteront 5 euros de frais de port. Les livraisons sont prévues pour le 3e trimestre.