Sharp, Panasonic, Fujitsu et NEC vont standardiser leur plate-forme logicielle, notamment pour tirer partie des capacités graphiques et audio améliorées des prochains téléphones. Ce logiciel sera présent dans la prochaine génération de téléphones estampillées NTT DoCoMo (le principal opérateur téléphonique nippon), qui devrait arriver à la fin de l'année prochaine. La plate-forme sera compatible avec les systèmes d'exploitation Linux et Symbian, et NTT DoCoMo précise que la prise en charge d'Android est en cours de réflexion.
Chaque constructeur a pour l'instant sa propre plate-forme, mais selon le Nikkei Business Daily, l'unification permettrait de réduire le coût de développement de la prochaine génération de téléphones de 50%. Selon le journal, ce développement prend généralement un à deux ans, avec un coût de 213 à 319 millions d'euros par modèle de téléphone.
Le groupe des quatre veut conserver son marché intérieur, mais également étendre ses parts à l'étranger. Une tentative d'expansion qui s'explique par la faiblesse des constructeurs à l'international : sur 34 millions de téléphones vendus au cours de l'année fiscale (qui se terminait fin mars), 70% l'ont été au Japon. La part de marché des quatre fabricants au niveau mondial est faible : 2% seulement, loin derrière les poids lourds du secteur, Nokia et Samsung. NTT DoCoMo précise donc que « la nouvelle plate-forme sera disponible pour les constructeurs dans le monde entier. »