Dans un communiqué, la Commission détaille l'utilisation du mode push des Blackberry, pour autant : « la plateforme Blackberry est capable de réduire la taille des documents afin de faciliter leur envoi sur le mobile. Pour cela, la plateforme Blackberry fait transiter les informations par le réseau de RIM, qui est le fabricant de ces téléphones. Cette façon de faire est spécifique à RIM. En effet, les autres fabricants de smartphones ne font pas transiter les informations par leur réseau propre. »
La Cnil précise : « Or, ces serveurs sont situés en Angleterre pour les utilisateurs européens, et au Canada pour les utilisateurs américains. Une polémique a éclaté en 2007 sur le fait que RIM pouvait potentiellement accéder aux informations et même les transmettre à la NSA, l'agence de renseignement américaine en charge des communications électroniques ».
Le constructeur mobile canadien est donc encore montré du doigt pour sa sécurité. D'un autre côté, RIM a toujours fait le choix d'élaborer des certifications de sécurité sur ses smartphones. La Cnil cible donc les Blackberry mais reste discret sur les autres portables...