A en croire la radio France Info, la tête du réseau a été arrêtée à Rennes suite à une enquête de la Section de recherche de la gendarmerie de Marseille. Les premiers indices sont venus de l'opérateur SFR qui a constaté des brèches dans son système de sécurité visiblement exploitées par des utilisateurs.
Concrètement, le trafic était très simple et nécessitait que des employés peu scrupuleux d'opérateurs communiquent ces codes. Les « Simlock » étaient alors achetés trois euros l'unité à ces employés puis revendus jusqu'à 30 euros sur certains sites. Ainsi, cette méthode permettait d'utiliser n'importe quelle carte SIM, y compris étrangère, avec son propre téléphone.
Déjà neuf personnes ont été arrêtées. Parmi les suspects figurent donc le propriétaire du site de revente de codes mais également les cinq « contacts » (chargés de clientèles ou des cadres supérieurs) employés chez les opérateurs. L'enquête promet de se poursuivre notamment au Luxembourg...