Microsoft n'aurait pas encore fait de commentaires. Il serait donc compliqué de dire, à l'heure actuelle, où sont stockées ces données tout comme leur durée de conservation. De même, selon Cnet.com, la fréquence de cette collecte reste encore inconnue.
Toujours est-il que la firme précise que l'historique de localisation ne serait pas sauvegardé directement sur le smartphone. Une page sur le site de Microsoft permet d'en savoir un peu plus sur la méthode utilisée pour localiser un appareil. Elle peut fournir une localisation approximative d'un utilisateur en utilisant non seulement les accès WiFi présents mais utilise également la méthode de triangulation (c'est-à-dire même quand les options de localisation sont désactivées). Microsoft précise que l'OS mobile transmet seulement l'adresse MAC d'un accès WiFi ainsi que la force du signal.
Outre le positionnement, le numéro unique d'un appareil (unique ID) ferait partie des informations transmises. S'il ne permet pas a priori d'identifier un utilisateur, cette « carte d'identité de l'appareil » serait un moyen de faire un lien avec une personne physique « grâce à une série d'événements » explique Marc Rotenberg, responsable de l'Electronic Privacy Information Center. Quant à l'ID de l'appareil, il serait bien unique mais serait généré aléatoirement et ne serait enregistré dans les bases de données de la firme que « temporairement ». Enfin, concernant la collecte de données via le GPS, elle serait effective uniquement lorsque l'utilisateur utilise une application ou demande à être localisé. Selon Microsoft, l'utilisateur donnerait donc son consentement explicite.
Vers une mise à plat des conditions d'utilisation de la localisation ?
Après les cas des iPhone et iPad 3G mais également de mobiles sous Android, nombre de responsables tiennent à tirer au clair ces cas de collectes de données afin de savoir exactement quelles sont les informations collectées et si le consentement des utilisateurs a bien été recueilli.
Aux Etats-Unis, la Chambre du Commerce et de l'Énergie a donc récemment envoyé une lettre à six éditeurs d'OS pour mobiles (Google, RIM, HP, Microsoft, Nokia et Apple). L'autorité cherche à connaître exactement quelles sont les données de localisation recueillies.