Depuis une quinzaine de jours aux Etats-Unis, il n'est plus possible de demander de déverrouiller son terminal afin qu'il puisse accueillir la carte SIM d'un nouvel opérateur, sans l'accord du précédent. Afin de protester contre la décision de la Bibliothèque du Congrès, une pétition figure sur le site de la Maison-Blanche. Elle a déjà rassemblé près de 111 000 soutiens.
Aux Etats-Unis, la Bibliotheque du Congrès a décidé depuis fin janvier de ne plus autoriser le déblocage de terminaux (desimlock) sans l'accord de l'opérateur et d'estimer que la pratique était contraire au DMCA. Le texte invoqué par l'autorité considère effectivement le fait de passer outre certaines mesures techniques de protection comme une violation du droit d'auteur, même si cette méthode ne nuit concrètement pas à ce droit.
Afin de protester contre cette mesure, une
pétition a été initiée sur le site de la Maison-Blanche. L'objectif était alors de rassembler au moins 100 000 personnes pour rappeler que si les téléphones « ouverts » sont désormais plus courants, «
la grande majorité d'entre eux restent encore bloqués sur un seul opérateur » précise la pétition.
Près de 111 000 personnes ont déjà signifié leur accord sur ce texte, demandant que le déverrouillage soit rendu totalement légal et que l'accord auprès de l'opérateur ne soit plus nécessaire y compris lorsque l'abonné n'est plus sous contrat.
Malgré des soutiens comme l'EFF, il n'est toutefois pas certain que leur cause soit entendue. Par contre, la Maison-Blanche devrait répondre aux pétitionnaires puisque le nombre requis de 100 000 personnes a été atteint.