Alejandro Santacreu n'a pas franchement un patronyme de finlandais, mais c'est bien lui qui se trouve à la tête de la start-up Circular Devices OY basée en Finlande. Derrière le terme Circular, il faut en fait percevoir la notion de recyclage, à la base du projet. La modularité du PuzzlePhone est avant tout envisagée comme un moyen de ne remplacer que ce qui est nécessaire. Notamment sur la base des durées de vie variables des différents éléments constitutifs d'un téléphone.
Aussi, le PuzzlePhone se composera de trois blocs : le cerveau (électronique principale et appareil photo), la colonne vertébrale (le châssis, avec l'écran, les boutons physiques et les haut-parleurs) et le cœur (la batterie et l'électronique secondaire).
C'est beaucoup moins ambitieux que le Phonebloks devenu Project ARA, mais ça suffira pour différencier les 10 années de longévité potentielle d'un affichage LCD versus les 3 ans maximum d'une batterie. Et celui qui voudrait passer sur un processeur plus puissant sans tout changer pourrait également le faire avec le PuzzlePhone.
L'autre idée derrière ce projet, c'est l'ouverture du système. "Android repose sur un kernel Linux, créé par Linus Torvalds, un programmeur Finlandais bien connu" rappelle Circular Devices OY. Les clés seront entre les mains à la fois des utilisateurs finaux, qui pourront personnaliser leur OS, mais aussi des fabricants de hardware, qui pourront librement créer pour PuzzlePhone.
Il n'y a pas d'échéance pour l'instant, toutefois, le site de PuzzlePhone précise que la société travaille dur, de sorte à ce que les premières livraisons adviennent en 2015. Une année qui sera donc modulaire !