C'est l'institut Juniper Research qui a mené une importante étude concernant la consommation de contenu pornographique sur Internet, aussi bien via un ordinateur de bureau que via les terminaux mobiles. On y découvre notamment que plus de 136 milliards de vidéos X devraient être consultées depuis des terminaux mobiles en 2015, un nombre qui devrait s'élever à 193 milliards en 2020.
La 4G et le Wi-Fi, moteurs sur mobile
Les terminaux mobiles, comme les tablettes ou les smartphones, sont de plus en plus prisés par les consommateurs de contenu pornographique. Des dispositifs qui permettent d'accéder plus discrètement au contenu, mais qui disposent également de connexions plus performantes et accessibles : le développement de la 4G et des hotspots Wi-Fi sont désignés comme d'importants facteurs d'évolution de la tendance. De même, bien évidemment, que la démocratisation des smartphones et tablettes.136 milliards de vidéos X vues sur mobile en 2015, cela représente 348 vidéos par utilisateur. Un chiffre moyen particulièrement conséquent, et qui tend donc à augmenter considérablement dans les prochaines années, estime le cabinet. « La croissance nette sera plus importante aux Etats-Unis tandis que d'autres marchés matures, comme l'Europe occidentale, connaîtront une augmentation plus modeste » explique le rapport.
Hausse de la consommation, mais pas des revenus
La consommation de contenu pornographique ne va vraisemblablement pas s'arrêter, mais du côté des revenus, aucune hausse notable n'est prévue par Juniper. Si certains secteurs, comme les chat par vidéo et les services via webcam pourraient gagner un peu plus d'argent, le développement encore important des offres gratuites devrait, sans surprise, plomber les services par abonnement. Quant aux services coquins par SMS, leur déclin devrait s'accélérer considérablement d'ici à 2020.D'autres secteurs pourraient par ailleurs émerger favorablement, comme les services liés à la réalité virtuelle. L'arrivée sur le marché de casques dans les prochaines années devrait favoriser l'offre de services qui y sont rattachés, et comme souvent, l'industrie pornographique n'est jamais bien loin pour s'introduire là où le divertissement vidéo est présent.