La société chinoise, forte du succès de son application phare, semble déborder d'ambitions et souhaite se positionner sur le marché du mobile.
Le géant ByteDance peut-il réussir là où d'autres (Amazon et Facebook, pour ne pas les citer) ont échoué ? La société chinoise serait en tout cas en train de développer son propre smartphone, selon des informations récoltées par le Financial Times. ByteDance ne se lance pas à corps perdu et compte bien installer ses propres services sur son futur mobile.
La Chine comme cible principale, pour l'instant...
ByteDance a le vent en poupe. Son application majeure TikTok - la quatrième plus téléchargée au monde en 2018 - a franchi le cap du milliard de téléchargements au mois de mars. L'idée de la société de développer son propre smartphone permettrait d'étendre un peu plus la diffusion de l'application très populaire chez les adolescents, qui leur permet de se mettre en scène en se filmant en train de danser et de chanter. TikTok serait ainsi pré-installée sur le futur smartphone, comme la messagerie instantanée Flipchat, concurrente de WeChat, et de la même manière que Duoshan, vrai clone de Snapchat, ou encore l'application de travail collaboratif Lark.ByteDance a acquis plusieurs brevets en début d'année et débauché plusieurs salariés de Smartisan, un fabricant local de smartphones. Dans un premier temps, le mobile fabriqué serait destiné à la Chine. En cas de succès, inutile de préciser qu'il ne tardera pas à arriver en Amérique du Nord et en Europe.
À télécharger :
Tiktok pour Android
Tiktok pour Android
ByteDance cherche de nouveaux leviers de croissance
La firme ByteDance multiplie les initiatives pour gagner en influence et relancer la machine d'un point de vue économique. Au dernier trimestre 2018, la société basée à Pékin n'a pas atteint son objectif de chiffre d'affaires, une première. Il lui est donc important, impératif même, de trouver de nouveaux leviers de croissance.Il y a quelques jours, nous vous informions déjà de son intention de sortir une application de streaming musical cette année. Deux versions pourraient être proposées au public : une gratuite, dont le financement serait assuré par la publicité, et une premium, logiquement payante pour l'utilisateur.
Source : Financial Times