Le « Bs 401 » est le premier représentant de ce qui deviendra bientôt la « gamme Bs », comprenant des smartphones destinés aux « accros de l'Internet mobile ». Elle sera complétée d'une « gamme Bc » de téléphones très accessibles destinés à ceux qui s'en tiennent à l'essentiel.
Naturellement, Bouygues Telecom ne fabriquera et ne concevra pas lui-même ses propres téléphones. Tout comme les autres opérateurs, il se contente d'apposer sa marque sur les terminaux d'autres fabricants. C'est le fameux principe de la marque blanche.
En l'occurrence, le Bs 401 est en fait un Huawei Ascend G330, commercialisé jusqu'à présent sur des marchés émergents tel que l'Inde. L'apparence du téléphone le laissait penser, l'opérateur nous l'a confirmé, bien qu'il ne l'indique pas spontanément. On peut donc compléter les rares caractéristiques qu'il communique.
L'écran mesure ainsi 4 pouces de diagonale, mais l'opérateur n'indique pas qu'il n'affiche qu'une définition de 800 x 480 pixels, soit une résolution désormais relativement faible de 235 pixels par pouce. Il abrite un SoC Qualcomm MSM8225, dont le CPU double cœur est cadencé à 1 GHz, 512 Mo de mémoire vive et 4 Go de mémoire interne, extensible d'un maximum de 32 Go par le biais d'une carte microSD. Il arbore par ailleurs un capteur dorsal à 5 millions de pixels, associé à une LED et filmant en SD 480p, ainsi qu'un capteur frontal VGA (300 000 pixels). La connectique comprend Blutooth 2.1, Wi-Fi N et 3G à 7,2 Mbps. Il repose enfin sur Android 4.0 Ice Cream Sandwich, qui commence à accuser un certain âge.
En somme, des caractéristiques pour le moins modeste. Mais ce Bouygues Telecom Bs 401 conviendra néanmoins à des utilisateurs peu exigeants et en contrepartie il sera lancé ce mois-ci au prix plancher de 160 euros hors subvention (mais simlocké).