Avec son processeur double cœur, son écran Super Amoled Plus et son APN 8 mégapixels, ce smartphone joue dans la cour des grands. La pratique confirme-t-elle ces bons indicateurs ? C'est précisément ce que nous verrons lors du test de ce qui pourrait bien devenir le futur hit de l'année.
Galaxy S2 | |
Caractéristiques principales | |
Système d'exploitation | Android 2.3.3 |
Processeur / Fréquence | Samsung Exynos 4210 (Orion) cadencé à 1.2 GHz |
Mémoire / Stockage | 16GB ou 32GB de mémoire interne MicroSD (jusqu'à 32GB) |
Technologie d'écran et définition | 4.3'' SuperAmoledPlus capacitif avec Corning Gorilla Glass (480 x 800) |
Appareil photo | 8 mégapixels autofocus double flash LED (capture vidéo en 1080) |
GPS | Oui + eCompass |
Radio FM | OUI |
Batterie | 1650mAh lithium-ion |
Dimensions | 25.3 x 66.1 x 8.49mm |
Poids | 116g (avec batterie) |
Design et ergonomie[/anchor]
Au premier contact, on est surpris par la légèreté (batterie incluse) et la finesse du mobile. La partie basse légèrement bombée confère au terminal une excellente prise en mains. Après allumage, on remarque la qualité de l'écran Super Amoled Plus. Certains apprécieront, d'autres estimeront peut-être que le rendu des couleurs est trop "flashy"
Au pied de l'écran, on trouve une touche physique (bouton home) complétée par deux touches tactiles (menu et back) qui s'illuminent au toucher (paramétrable dans le menu des options). L'arrivée imminente d'Ice Cream Sandwich semble avoir été prévue : une fois éteintes, les icônes des deux boutons sont totalement invisibles. La prochaine mise à jour du système Android devrait marquer la fin des touches de contrôle : tout comme sur l'actuel HoneyComb, la variante tablette du système, qui les intègre sur l'écran.
Le dos de l'appareil est constitué d'une coque de plastique très fine (voir photo) recouverte d'aspérités qui évoquent le revêtement d'une toile rigide. Si l'ensemble n'inspire pas vraiment confiance, le contact n'en demeure pas moins agréable. C'est également à l'arrière que l'on retrouve l'appareil photo de 8 mégapixels autofocus avec flash.
Pour ce qui est de la sortie HDMI, le Galaxy S2 se base sur le standard MHL. Il faut donc raccorder un câble compatible HDTV optionnel (voir photo ci-contre) dans la prise micro USB du terminal (comme sur HTC Sensation et HTC Flyer).
Composants[/anchor]
Le Galaxy S est mû par un processeur double cœur Orion cadencé à 1.2 GHz (Samsung Exynos 4210). Comme nous pourrons le voir lors du test, la fréquence est identique au Tegra 2 et autres Qualcomm MSM 8260 Snapdragon (HTC Sensation) double cœur, mais les performances semblent se situer un cran au-dessus de la concurrence.Côté affichage, on note également la présence d'un écran Super Amoled Plus de 4.3 pouces. Par rapport à la génération précédente (Super Amoled), cette nouvelle technologie augmente le nombre de sous pixels, ce qui permet de rendre l'image encore plus fine et plus fluide. On regrette tout de même que la résolution n'ait pas évoluée depuis la génération précédente (480 x 800 contre 960 x 540 pour l'HTC Sensation).
On note également que Samsung poursuit ses efforts pour se démarquer de la concurrence dans le domaine du multimédia. Le Galaxy S se dote d'un APN de 8 mégapixels autofocus avec flash. Non content d'offrir une bonne qualité photo, ce dernier peut également être utilisé pour capturer des séquences en 1080p (voir paragraphe consacré à l'APN). Pour clore le chapitre, Samsung ne rompt pas avec ses habitudes et propose toujours un petit tuner FM intégré.
Pour les communications, outre le circuit GSM Edge/3G, le Galaxy S2 est équipé d'une puce Bluetooth 3.0 et d'une connectique sans fil Wi-Fi de type 802.11 a/g/b/n (2.4 GHz / 5 GHz).
Interface TouchWiz 4.0 [/anchor]
Avec le Galaxy S2, Samsung fait évoluer sa couche TouchWiz qui passe cette fois en version 4.0. Cette dernière s'inspire toujours d'iOS (comme sur Galaxy S et Samsung Wave). On retrouve donc un dock (4 icônes) ainsi qu'un menu de programmes dont les panneaux défilent de gauche à droite. Android oblige, le tout est complété par 7 bureaux virtuels sur lesquels il est possible de placer un ou plusieurs des nombreux Widget développés spécifiquement par Samsung (ces derniers s'ajoutent aux Widget Android classiques). Au final, l'interface est très réactive, elle est accompagnée de nombreux programmes additionnels, et elle améliore l'ergonomie globale d'Android. Interface TouchWiz : un air de déjà-vu.
Internet [/anchor]
Autant être clair : grâce à sa réactivité hors pair, le navigateur Web du Galaxy S2 enterre la concurrence toutes plates-formes confondues. Au risque de nous répéter, nous pouvons affirmer que les performances offertes par le nouveau terminal de Samsung n'ont pas d'égales sur mobile à l'heure actuelle. Si l'on voulait ajouter une touche d'ironie, on pourrait même dire que Chrome Lite est presque trop rapide. Ici, la moindre impulsion du doigt fait défiler n'importe quelle page à toute vitesse ! Navigateur du Galaxy S2 en mode portrait
Lorsqu'on sait que la navigation Web fait partie des activités les plus gourmandes en ressources système (qui plus est lorsque le Flash est activé), on comprend que la puce double cœur Orion de Samsung en a véritablement dans le ventre !
Navigateur du Galaxy S2 en mode paysage
Côté fonctionnalités, aux désormais classique zooms multipoints s'ajoute un zoom basé sur l'accéléromètre. Pour l'activer, il faut poser les deux pouces sur l'écran, et incliner le téléphone de haut en bas. Le geste n'est pas vraiment naturel, on revient assez vite à l'original. En revanche, on apprécie le système d'onglets revisité capable d'accueillir huit pages au maximum (contre 4 pour l'HTC Sensation).
Zoom multipoint basé sur l'accéléromètre, système d'onglets et système de sélection de texte (avec clavier virtuel)
Navigateur du Galaxy S2 en mode paysage
Pour ce qui est du fameux format Flash d'Adobe, on remarque que les vidéos en basse définition sont lues sans le moindre problème. En HD, certains Flash passent avec une fluidité parfaite (séquences 720p encodées en MP4 H264 sur jeuxvideo.fr, par exemple), ce qui constitue une petite prouesse lorsqu'on sait que l'on parle d'un téléphone mobile.
En revanche, les Flash HD du site de démonstration d'Adobe (StreamFlash HD) posent quelques difficultés. Dans ce cas, la fluidité n'est pas irréprochable, et il arrive que l'on observe des coupures. Le résultat reste exploitable (aucun décalage entre le son et l'image).
À l'heure actuelle, le Galaxy S2 est le terminal qui offre les meilleures performances en matière de lecture Flash.
Exécutions de flashs HD sur Galaxy S2 (Jeuxvideo.fr)
Exécutions de flashs HD sur Galaxy S2 (StreamFlashHD)
Multimédia[/anchor]
Samsung a apporté un soin tout particulier au lecteur audio. Dans la liste des options proposées, on retient les nombreux profils d'égaliseurs (7) auxquels s'ajoute un profil personnalisé qui permet d'agir manuellement sur 8 égaliseurs de tonalité. Comme si cela ne suffisait pas, Samsung a ajouté 6 effets sonores qui peuvent être combinés avec l'égaliseur ! Difficile de faire plus complet. Lecteur audio du Galaxy S
De nombreuses possibilités de modification du son
Ce lecteur gère également les listes de lecture, le DLNA (via AllShare), le partage de musique (via Wi-fi, Bluetooth, Gmail, MMS), et permet de créer une sonnerie personnalisée à partir d'une piste musicale. Seuls les écouteurs de qualité très moyenne pêchent un peu. Les mélomanes les remplaceront vite par un casque de bonne qualité.
Kit piéton stéréo fourni par Samsung
En complément, Samsung propose un petit tuner FM qui fonctionne plutôt bien. La recherche des stations s'effectue très rapidement et plusieurs stations peuvent être enregistrées dans une liste de favoris. Pour que tout fonctionne, un casque filaire (qui joue alors le rôle d'antenne) doit être raccordé au terminal. En revanche, il n'est pas possible d'enregistrer une station dans la mémoire de son téléphone.
Tuner FM du Galaxy S2
Pour la lecture vidéo, la mention « Multi Codec Divx Xvid » imprimée sur la boite annonce la couleur. Du MP4 au MKV en passant par le Divx accompagné de ses variantes, le Galaxy S 2 marque un sans-faute ! Chapeau bas pour Samsung qui ne nous trompe pas sur la marchandise. La fluidité en MKV HD est tout bonnement parfaite, et les sauts au sein du fichier vidéo s'effectuent de façon instantanée. Bluffant.
Lecture d'une vidéo sur Galaxy S2
Remarque : L'espace de stockage ne peut pas être formaté autrement qu'en FAT 32, il ne faut donc pas compter y déposer des vidéos de plus de 4 Go. Il faudra donc couper les MKV qui dépasseraient éventuellement cette limite de volume.
Concernant la limitation des 4Go, on pensait disposer d'une porte de sortie en utilisant le mode MTP (non compatible Mac OS). Les premiers indicateurs étaient encourageants : contrairement à ce que l'on avait pu constater avec la Xoom (Android 3.0), l'Explorateur de Windows accepte de copier les fichiers portant l'extension MKV sans rechigner. À première vue, on passe également l'écueil des 4 Go du mode Fat 32, mais en fin de copie, on s'aperçoit que les fichiers n'ont pas été copiés correctement (voir photo d'écran ci-dessous)...
Pour la lecture, Samsung propose Reader Hub, une application trois en un qui permet d'effectuer des téléchargements de journaux, de magazines, et de livres électroniques. Le premier sous-programme se nomme Press Reader. Ici, on peut accéder à un kiosque qui propose 8 journaux en Français parmi lesquelles on retrouve Le Monde, Aujourd'hui en France, La Tribune et Libération.
Reader Hub avec Press Reader, Zinio et Kobo
Du côté des magazines, il faut compter sur Zinio qui propose un choix nettement plus large. En revanche, l'application est relativement basique. Lorsqu'on parcourt une catégorie, toutes les langues sont mélangées.
Le kiosque de livre électronique n'est autre que Kobo, un service qui se limite aux ouvrages rédigés dans la langue de Shakespeare. En bref, quelle que soit la catégorie, on reste sur sa faim.
Capture photo et vidéo [/anchor]
Le Galaxy S2 est équipé d'un capteur photo de 8 mégapixels avec flash. En qualité maximale, la couche photo produit des clichés de 3264 x 2448 pixels dont la taille oscille entre 2.5 et 3.5 Mo. Comme à son habitude, Samsung soigne la partie photo. Les clichés sont détaillés et les couleurs sont fidèles. D'un cliché à l'autre, on peut tout de même observer un léger effet de flou, mais dans tous les cas, le résultat se situe dans une excellente moyenne (sur ce point, on dépasse également l'HTC Sensation).Capture photo réalisée avec le Galaxy S2
La couche photo propose de nombreuses options. Dans le lot, on retiendra surtout la détection de visages, le minuteur, la géolocalisation GPS ainsi que les effets (négatif, noir et blanc, sépia)
Options proposées par la couche photo de Samsung
Pour la capture vidéo, après avoir passé avec brio le cap du 720p sur Wave et Galaxy S, on franchit une nouvelle étape avec la prise en charge du 1920 x 1080. Lorsque l'on opte pour cette qualité maximale, les vidéos restent nettes et parfaitement fluides (30 images par seconde, flux AVC contenu dans un fichier MP4). Seul bémol inévitable : il faut compter 136 Mo/minute lorsqu'on opte pour du full HD. Pour conserver une bonne qualité tout en évitant de saturer trop rapidement sa mémoire, on peut sélectionner le mode 1280 x 720. Que ce soit en 1080p ou en 720p, la qualité vidéo est convaincante. Le Galaxy S2 confirme à nouveau sa suprématie dans le domaine du multimédia.
Capture vidéo 1080 réalisée avec le Galaxy S2
À noter également que Samsung propose un petit programme de montage vidéo fort sympathique. Via une interface intuitive, on peut choisir un thème, puis mixer des contenus vidéo, audio et photo pour créer sa propre composition. Les vidéos sont exportées au format MP4 (jusqu'en 720). On salue l'initiative.
Interface du programme de montage
Exemple de montage vidéo
Jeux et applications [/anchor]
Habituellement, nous utilisons Dungeon Defender pour éprouver les capacités graphiques. Malheureusement, ce Tower Defense - RPG basé sur une version mobile de l'Unreal Engine ne s'exécute pas sur notre terminal (fermeture inopinée après les cinématiques d'intro, même après suppression, réinstallation et redémarrage). En attendant une mise à jour prochaine du titre, nous avons lancé Reckless Racing, un jeu de course relativement gourmand. Le verdict est sans appel : le jeu conserve une parfaite fluidité en toutes circonstances. Reckless Racing sur Galaxy S2
On passe cette fois aux applications qui accompagne la nouvelle surcouche TouchWiz 4.0. Tout d'abord, à la manière d'HTC Sense, Samsung propose une intégration poussée des réseaux sociaux au cœur du système.
La pierre angulaire du procédé s'appuie sur le Social Hub qui propose d'agréger les flux d'information postés sur Twitter, Facebook, MySpace et Linkedin. Social Hub ne s'arrête pas là puisqu'il est également possible de synchroniser certaines informations avec les éléments PIM du terminal (contacts et/ou calendrier).
HTC Hub ne fonctionne pas à sens unique : il est également possible de laisser des messages sur l'un des services synchronisés avec le terminal.
Social Hub
Benchmark Pi
Benchmark Pi détermine le nombre de millisecondes nécessaires au calcul du nombre Pi. Les smartphones les plus rapides sont donc ceux qui obtiennent le temps le moins long. Ici, le Galaxy S2 décroche le meilleur score dans la catégorie smartphone. L'appareil de Samsung est uniquement devancé par l'Iconia Tab A500 et la Motorola Xoom, deux tablettes Android Honeycomb dotées d'une puce double cœur de type Tegra 2. Pour bien comprendre le bond qui sépare les doubles cœurs des générations précédentes, rappelons qu'avec ses 2710 ms, le Galaxy S premier du nom avait obtenu le meilleur score de la catégorie simple cœur...CaffeineMark
Les bons indicateurs se confirment avec CaffeineMark, un test qui se base sur l'environnement Java : même si l'écart avec les meilleurs concurrents reste faible, le Galaxy S2 obtient le meilleur score, parvenant même à détrôner (de peu) les tablettes Tegra 2.SunSpider
Place au Web avec Sunspider, le benchmark JavaScript des auteurs du moteur de rendu HTML Webkit (Safari, Chrome...). Même si l'issue du test est intimement liée aux performances du navigateur Web, les résultats restent intéressants. Ici, le Galaxy S2 se situe dans une bonne moyenne. Les tablettes Android et iOS conservent l'avantage, mais le Galaxy S2 dame le pion aux Motorola Atrix, Optimus 2X et HTC Sensation.Neocore
Voyons maintenant ce que donne Neocore, un benchmark Open GL conçu par Qualcomm. Compte tenu de la diversité des firmwares des appareils listés, et du fait que Neocore se limite toujours au GL-ES 1.1 (le système mobile de Google est passé au GL-ES 2.0 depuis Android 2.0), le résultat est à prendre avec des pincettes. À cela, on peut ajouter que le test peut être biaisé par un bridage de la fréquence d'affichage à 60 images par secondes mis en place par Samsung.On préfèrera donc se fier au test pratique (Reckless Racing) qui prouve que les jeux 3D les plus gourmands passent sur Galaxy S2 sans difficulté.
Autonomie[/anchor]
Lors de notre test d'autonomie en utilisation (usages mixes vidéo, Web 3G, Web Wi-fi, musique), le Galaxy S2 s'en sort plutôt bien. Cette épreuve donne une première tendance encourageante, mais n'apporte pas d'éclairage concernant l'autonomie en veille. Pour cela, l'expérience prouve qu'il ne faut pas trop compter dépasser la journée et demi entre deux charges si utilisation sporadique. On constate également que la présence de nombreux Widgets « push » dégrade l'autonomie de façon significative. Il faut donc éviter d'abuser de ces gadgets pour prolonger l'autonomie.Conscient du problème, Samsung à la bonne idée de proposer un optimiseur d'énergie plutôt astucieux. Le principe est simple : lorsqu'on atteint un certain niveau de batterie (paramétrable), le smartphone peut automatiquement désactiver le Wi-fi, le Bluetooth, la synchronisation DATA, ou ajuster la valeur de la luminosité.
Optimiseur d'énergie proposé par Samsung
Conclusion [/anchor]
Inutile de tourner autour du pot, le Galaxy S2 est bien la bombe que l'on attendait. Alors que la fréquence du double cœur Orion cadencé à 1.2 GHz (Samsung Exynos 4210) est identique à la concurrence, le processeur de Samsung semble offrir de meilleures performances. Pour le Web (l'une des activités les plus gourmandes en ressources), le Galaxy S distance clairement la concurrence. L'expérience de surf est tout simplement l'une des meilleures qu'il nous ait été permis d'observer sur mobile jusqu'à ce jour. L'interface profite également de cette puissance : cette dernière se montre fluide et agréable à prendre en mains (grâce à TouchWiz 4.0).
Comme si cela ne suffisait pas, Samsung enfonce le clou avec dans tous les domaines en ce qui concerne les capacités multimédias. Le lecteur audio est complet, le lecteur vidéo propose une compatibilité quasi totale MKV HD y compris. Enfin l'APN donne de bons résultats aussi bien en photo qu'en vidéo. Difficile de faire plus complet : il ne manque plus que la prise ne charge d'un formatage supportant les fichiers de plus de 4 Go (pour la vidéo) pour friser la perfection.
Du côté des petits regrets, même si le rendu de l'écran reste superbe (Super Amoled Plus oblige), on aurait tout de même préféré que la résolution évolue depuis la génération précédente. Vient ensuite la problématique de l'autonomie, rançon des performances impressionnantes du terminal. Dans ce domaine, le Galaxy S se situe un cran au-dessous de l'HTC Sensation. Il faudra donc éviter d'abuser du push et autres gadgets gourmands en énergie. Malgré cela, le Galaxy S2 pose deux questions principales aux amateurs du genre : « où se le procurer, et à quel prix ? ».
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