Nexus 4 par LG | |
Caractéristiques principales | |
Système d'exploitation | Android 4.2 |
Processeur / Fréquence | CPU : Qualcomm Snapdragon S4 Pro quadri coeur cadencé à 1,5 Ghz GPU : Adreno 320 |
Mémoire / Stockage | Mémoire interne de 8 ou 16 Go Mémoire vive de 2 Go |
Technologie d'écran et définition | Ecran True IPS 4.7 pouces HD (1280x768 pixels) |
Appareil photo | 8 mégapixels autofocus avec flash LED |
GPS | Oui |
Radio FM | Non |
Batterie | Li-Ion 2100mAH non amovible |
Dimensions | 133.9 x 68.7 x 9.1 mm |
Poids | 139 grammes |
Design : un pari réussi !
À première vue, les lignes du Nexus 4 rappellent celles du Galaxy Nexus de Google. En photo, le design ne semble pas être des plus réussi, mais mobile en main, l'impression est tout autre ! Même s'il s'agit d'une affaire de goût, le Nexus 4 est particulièrement séduisant. Le dos en verre pailleté ainsi que le cerclage anthracite qui entoure l'écran confèrent une véritable personnalité au smartphone de LG. Au-dessus du logo Nexus, LG implante un APN de 8 mégapixels. Pour la visio, on peut compter sur la Webcam frontale de 1,3 mégapixel.En façade, l'affichage est assuré par un écran HD IPS 4,7 pouces, soit une diagonale particulièrement confortable. Côté résolution, le Nexus 4 fait mieux que le Galaxy Nexus. Le 1280 x 720 ? Dépassé ! Cette fois, la matrice gagne 48 pixels de large, pour attendre une résolution totale record de 1280 x 768 pixels (identique à celle du Lumia 920).
Concernant le rendu des couleurs, par rapport à la matrice Super AMOLED des Galaxy Nexus et Galaxy S III, l'écran IPS du Nexus 4 s'avère moins flatteur. Même lorsque la luminosité est poussée à son maximum, les couleurs sont moins saturées qu'avec la technologie de Samsung. De plus, les noirs sont moins intenses qu'avec le Super AMOLED.
Point positif : l'écran et la face arrière sont protégés par une surface en verre réputée inrayable de type Corning Gorilla 2. Réputé, mais visiblement pas infaillible : notre exemplaire de test arborait déjà une rayure sur le dos !
En revanche, on apprécie moins l'absence de slot au format micro SD. Pour le stockage, il faut se contenter de 8 Go ou 16 Go selon des modèles.
Côté boutons, LG se limite au strict minimum. Ici, la touche Power est simplement complétée par une touche unique de volume. Pas de touche dédiée à l'APN... dommage.
Un smartphone doté d'un S4 Pro quadricœur
Par rapport à Tegra 3, la particularité réside dans l'architecture asynchrone de type aSMP (Asynchronous Symmetrical Multi-Processing). La puce de NVIDIA utilise le core compagnon à basse fréquence en cas d'inactivité, et bascule sur un mode deux ou quatre cœurs en fonction de la charge.
Côté Qualcomm, la fréquence ainsi que le voltage de chacun des cœurs peuvent varier de façon indépendante en fonction des tâches à exécuter. En veille, le S4 désactive presque totalement les cœurs inutilisés, ce qui permet de prolonger l'autonomie de façon significative.
Des outils pour le multimedia
Sur S4 pro, le circuit graphique est assuré par un GPU Adreno 320. Initialement conçue par ATI, puis rachetée par Qualcomm en 2009, cette famille de processeur était connue sous le nom d'Imageon. Outre les calculs de rendus 3D pour les jeux, l'Adreno 320 est également en charge de l'accélération matérielle avec le navigateur Web, ou l'interface d'Android.Le SoC dispose aussi d'unités de calcul dédiées au multimédia. Le Nexus 4 est équipé d'un APN de 8 mégapixels, mais la puce de Qualcomm est capable de gérer un capteur d'une résolution maximale de 20 mégapixels. Pour la capture vidéo cette fois, S4 Pro embarque une unité d'encodage matérielle spécialisée dans la compression (capture) et décompression (lecture) vidéo.
Enfin, en plus des CPU et GPU, le SoC APQ8064 intègre la quasi-totalité des interfaces sans fil. S4 Pro embarque en son sein des circuits Wi-Fi (a,b,g,n), Bluetooth (4.0) et GPS (compatible GLONASS, l'équivalent du GPS russe). En revanche, la puce S4 Pro du Nexus 4 ne comprend pas de partie modem.
Circuits radio : un terminal bridé de façon arbitraire ?
C'est finalement un chipset Gobi MDM9615 qui est en charge des circuits radio. Pour savoir ce qui se cache derrière cette dénomination peu évocatrice, il suffit de se rendre sur le site de Qualcomm. Le tableau comparatif qui liste les différents modems de la gamme indique clairement que le MDM9615 est compatible 4G LTE, et peut offrir des débits en téléchargement de 100 Mb/s (12,5 Mo/s). Pourtant, sur la page du site officiel du produit (Google Play) ne fait aucunement mention d'une éventuelle compatibilité 4G !Alors, 4G ou pas 4G ? Peut-on espérer qu'une hypothétique mise à jour débride les débuts du Nexus 4 ? Il est fort probable que LG préfère réserver cet atout maitre à son prochain haut de gamme, l'Optimus G.
Internet : un Webphone d'exception ?
Inutile de tourner autour du pot, ce Nexus 4 est un excellent Webphone. Les défilements des pages s'effectuent avec une fluidité parfaite.On doit ce confort d'utilisation au large écran HD, au processeur véloce ainsi qu'à la quantité de RAM conséquente. De plus le navigateur Android cède avantageusement sa place à Google Chrome (mobile).
Par rapport à l'ancien navigateur, Chrome apporte des capacités de synchronisation avec son homologue « desktop ». Ainsi, il est possible de retrouver sur mobile l'ensemble des onglets ouverts, favoris, historique, et historique des pages précédemment ouvertes (touche back) sur son ordinateur du bureau, et vice versa. Autre ajout appréciable, le mode de navigation privée est également de la partie.
Seul petit bémol : en mode paysage, la barre d'adresse se montre un poil envahissante. L'ajout d'un mode plein écran est d'ores et déjà prévu pour la prochaine mise à jour de Chrome. En attendant, il est possible d'installer le non moins excellent Dolphin Browser pour disposer de cette fonctionnalité.
Jelly Bean 4.2 : quoi de neuf sous le soleil ?
Sorti de la boite, le Nexus 4 est équipé d'une version 4.2 d'Android. Même si Google conserve le nom « Jelly Bean », les nouveautés sont bel et bien au rendez-vous ! Interface améliorée, écran d'accueil revu, nouveau clavier virtuel... Google peaufine son système d'exploitation mobile !Interface (déjà) dépoussiérée
Quatre mois à peine après la sortie d'Android, Google revisite déjà son interface. Dans le volet de notifications, le bouton qui permettait d'atteindre les paramètres système cède sa place à un menu. Ce dernier propose 9 raccourcis (luminosité, circuits sans fil, mode avion, etc.) qui renvoie vers les paramètres système.On aurait préféré pouvoir agir directement sur ces interfaces depuis le volet de notification, comme sur Galaxy S III. De plus, il faut cette fois effectuer deux manipulations pour accéder au paramètre au lieu d'une auparavant.
Des Widgets supplémentaires
L'horloge analogique (qui change de look) est complétée par une seconde horloge digitale redimensionnable.De plus, sous 4.2, de nouveau Widgets font leur apparition, et peuvent être placés sur un ou plusieurs écrans de verrouillage. Attention, pour l'heure, il est impossible de sélectionner un Widget traditionnel pour les afficher sur ce nouvel emplacement : seuls quatre modules sont proposés (agenda, Gmail, horloge numérique). Gageons que d'autres devraient leur emboiter le pas.
Clavier virtuel compatible « Swype »
Le clavier virtuel d'Android 4.2 est désormais compatible avec la technologie « Swype » (littéralement « balayer »). Cette méthode alternative permet de saisir des mots en faisant glisser son index d'une lettre à l'autre sur l'écran tactile. Le procédé fonctionne plutôt bien, mais on revient assez vite à l'original : lorsqu'on exécute ces mouvements, on masque souvent les touches à actionner avec sa propre main, ce qui s'avère particulièrement gênant à l'usage. À essayer tout de même.Ecran de veille interactif « Daydream »: un air de Sense.
Côté écran de veille, Android 4.2 s'inspire d'HTC Sense 4. Google propose désormais 4 types d'écrans de veille interactifs. Horloge analogique, affichage de nouvelles via Flux d'Actu Google, diaporama photo, fond de couleur animé de façon aléatoire... les utilisateurs ont le choix. L'écran de veille peut être activé pendant la charge, ou lorsque le mobile est placé sur une station d'accueil.Un gestionnaire de tâches optimisé pour le mode paysage
Sur smartphone, le gestionnaire de tâche apparu depuis Ice Cream Sandwich était surtout prévu pour être utilisé en mode portrait. Avec Android 4.1, Google corrige ce point : les aperçus des programmes en cours d'utilisation s'orientent automatiquement en se basant sur l'accéléromètre. Cette modification avait déjà été effectuée par Smasung avec sa mise à jour 4.1 déployée sur Galaxy S III, elle fait désormais partie intégrante de la ROM « stock ».Android 4.2 : le côté obscur de la force
Cette nouvelle mouture du système mobile de Google comporte quelques bugs. Le mois de décembre passe à la trappe dès lors qu'on essaye de l'attendre depuis une application tierce (contacts pour régler une date d'anniversaire, par exemple). En revanche, ce mois est bien présent dans l'agenda.D'autre part, sur Nexus 7 et 10, les utilisateurs du forum d' Android Police (en anglais) se plaignent de soucis de réglage de luminosité, de perte de synchronisation Bluetooth, de redémarrages aléatoires et autres instabilités, d'une consommation électrique anormale et de problèmes liés aux Widgets sur l'écran d'accueil. Un correctif 4.2.1 ne devrait pas tarder à être publié par Google.
Sur l'ensemble des problèmes cités, le Nexus 4 semble uniquement être affecté par le bug de calendrier.
Nous avons également pu constater un problème non répertorié, mais ce dernier fait peut-être figure de cas isolé limité à l'unité de test. Sur notre smartphone doté d'une ROM finale, il arrive que Google NOW s'ouvre aléatoirement alors même que le mobile est posé sur une table. S'agit-il d'un bug de 4.2 ? Le problème est-il lié à un souci de sensibilité de la couche capacitive ? Pour isoler certaines causes, nous avons réinitialisé totalement le terminal à trois reprises, et avons pris le soin de nettoyer parfaitement l'écran. Ces opérations n'ont pas supprimé ce problème qui réapparaît de temps en temps.
Multimédia : photo et lecture vidéo et jeux
Nexus 4 : un cinéma dans la poche ?
Concernant la lecture vidéo, Android 4.2 ne bouleverse pas la donne par rapport à Ice Cream Sandwich ou Jelly Bean 4.1. Si la lecture ne pose aucun problème avec les MP4 H264, il faut toujours passer par un lecteur tiers pour assurer une compatibilité totale avec les MKV et autres Divx. Avec la galerie d'Android, notre échantillon de test MKV 1080p se lit avec une fluidité parfaite... sans le son. Sous MX Player, tous ces formats se lisent sans problème. De plus, ces lecteurs permettent de bénéficier d'un mode plein écran complet similaire à celui de la galerie d'Android (disparition des boutons de menus).Côté matériel, la diagonale généreuse de 4,7 pouces ainsi que la résolution de 1280 x 768 sont autant d'atouts pour les activités vidéo.
En revanche, quelle que soit l'application utilisée, il ne faut pas compter profiter du haut-parleur externe lorsque le mobile est posé sur une table. La petite ouïe placée derrière la surface de verre est étouffée dès que le mobile est posé à plat sur une surface lisse.
Lecture audio et streaming
Côté audio, on peut toujours compter sur Play Musique. Outre l'ergonomie agréable, le programme intégré de Google est compatible avec des formats alternatifs. En plus des classiques MP3 et AAC, Play Musique prend en charge le Ogg Vorbis ainsi que le FLAC (sans pertes).De plus, le programme conserve son principal point fort, à savoir un égaliseur complet qui propose pas moins de 10 profils classés par genre à quoi il convient d'ajouter un réglage entièrement personnalisable. Mieux encore, l'égaliseur n'est pas réservé au casque filaire : il reste disponible lorsqu'on utilise un casque Bluetooth, ou avec les fichiers FLAC. Cette particularité est assez rare pour être soulignée.
À tout cela s'ajoute le service Google Play Musique disponible en France depuis quelques jours. Moyennent l'installation d'un petit utilitaire, un maximum de 20 000 titres peuvent être envoyés gratuitement sur un espace de stockage « cloud ». Une fois l'upload terminé, les chansons peuvent être écoutées en streaming, ou téléchargées à la demande dans la mémoire du téléphone.
Jeux vidéo
Le GPU Adreno 320 qui épaule le processeur quadricœur cadencé à 1,5 GHz offre d'excellentes performances 3D. L'ensemble des jeux que nous avons pu tester s'exécute avec une fluidité parfaite. C'est notamment le cas de Dungeon Defenders qui se base sur l'Unreal Engine, y compris lorsque les options graphiques sont poussées au maximum (via les options du jeu). En revanche même lorsque le terminal n'est pas branché sur secteur, certaines parties de la coque et de l'écran peuvent atteindre une température de 42°. Problème dû à un manque d'optimisation du SoC, ou à une mauvaise dissipation thermique ? Difficile de le savoir, mais une chose est sure : dans ces conditions, la batterie fond comme neige au soleil. Ne comptez pas effectuer des sessions de jeu prolongées loin de toutes prises de courant. En revanche, un point positif découle de la présence d'un écran de 4,7 pouces : cette diagonale s'avère vraiment plus confortable lorsque le jeu met en oeuvre des contrôles tactiles virtuels sur l'écran.Capture photo et vidéo
Le Nexus 4 est équipé d'un APN de 8 mégapixels avec autofocus et flash LED. Le mobile de LG et Google nous rappelle que la résolution du capteur ne fait pas tout. Même si le résultat n'est pas catastrophique, le smartphone est loin de rivaliser avec l'iPhone 5 et autres Samsung Galaxy S III. L'image est affectée par un bruit chromatique prononcé, les fonds sont flous et l'image n'est pas homogène. On constate une perte de détails sur les bords inférieurs et supérieurs.En capture vidéo, le Nexus 4 se montre également un poil décevant. Par défaut, le mode 720p est sélectionné (?), mais il est possible de basculer sur une résolution « full HD » (1920 x 1080 pixels). Dans les deux cas, on observe les mêmes défauts. Le bruit chromatique des photos cède sa place à des artefacts de compression. Au final, le Nexus 4 produit une image « granuleuse ». Pas de quoi détrôner les Galaxy S III et autres iPhone 5 mais à ce prix-là...
D'autre part, que ce soit en 720p ou un 1080p le fonctionnement du rafraichissement automatique de l'autofocus se montre un brin aléatoire. Tantôt la mise au point s'effectue en à peine une demi-seconde, tantôt elle ne s'effectue pas (exemple vidéo ci-dessous).
Photo Sphere : concevez des photos à 360°
Photo Sphere fait partie des nouveautés d'Android 4.2 mises en avant par Google. Le but de cette application consiste à réaliser des vues sphériques à 360° en assemblant plusieurs photographies prises autour de soi. Le principe est rigoureusement identique à Photosynth (iPhone et Windows Phone).Une fois la photo prise, le terminal est en mesure d'afficher une vue à plat, ou en perspective. Si l'effet est plutôt réussi, Photo Sphere souffre du même défaut que Photosynth : en restant sur le même axe pour prendre les photos, les problèmes de raccords subsistent. Photo Sphere tient plus du gadget, mais on apprécie tout de même l'aspect ludique qui se dégage du programme.
Autre nouveauté, une option HDR fait son apparition sur Android. Cette fonctionnalité génère une photo en combinant une pose sous-exposée et pose surexposée, pour améliorer la dynamique de l'image (bon rendu sur les zones claires et sombres).
Performances et autonomie
Le Nexus 4 est le premier smartphone à être équipé d'un processeur quadricœur Snapdragon S4 Pro cadencée à 1,5 GHz. Comment se situe cette puce face à la concurrence Apple (A6), NVIDIA (Tegra 3) et Samsung (Exynos) ? Nos tests techniques vous permettront d'y voir un peu plus clair.LinPack
LinPack est un benchmark qui évalue la puissance brute du processeur. Le résultat est exprimé en millions d'opérations en virgules flottantes par secondes (MFLOPS). Par rapport à Benchmark Pi, le principal avantage réside dans la possibilité d'effectuer des tests multithreadés (si processeur à cœurs multiples). Le résultat obtenu lors du test de puissance brute du processeur est surprenant. En test multi thread, le Nexus 4 quadricœur se place au niveau du HTC One s également équipé d'une puce S4, mais de type double cœur. Un résultat pour le moins étrange qui est contredit par GeekBench2...Geekbench 2
Geekbench 2 réalise plusieurs tests sur le processeur (calculs entiers et virgule flottante), ainsi que la mémoire. Il délivre un score général que nous reprenons dans notre graphique, ainsi que des scores individuels pour chaque test. Cette fois, les résultats sont plus cohérents. Le Nexus 4 se place en tête de peloton, juste devant les Galaxy Note II et Galaxy S III, deux autres smartphones quadricœurs.Sunspider
Place au Web avec Sunspider, le benchmark JavaScript des auteurs du moteur de rendu HTML Webkit (Safari, Chrome...). Étonnamment, le Nexus 4 se situe juste au-dessus du précédent Nexus (Galaxy Nexus) sorti en décembre dernier. Le podium reste dominé par les Galaxy (S III et Note 2) ainsi que l'iPhone 5. Cela ne remet pas les performances Web en question. Le confort de surf est excellent sur Nexus 4.GL Benchmark 2.5 Egypt HD (Off Screen)
GL Benchmark évalue les performances graphiques du terminal. Le test est exécuté en mode « off screen », ce qui permet d'éviter que la résolution des terminaux n'influe sur le résultat final. Ici, le GPU Adreno 320 domine largement la concurrence en doublant le score obtenu avec le Mali 400 MP4 qui équipe le Galaxy S III. Impressionnant. Au passage, notez le chemin accompli depuis le précédent Nexus (Galaxy Nexus) sorti à peine un an plus tôt...Autonomie
Le Nexus 4 est équipé d'un processeur quadricœur cadencé à 1,5 GHz, et d'un écran HD. La batterie Li-Po de 2100 mAh est-elle suffisante pour répondre aux attentes de ces composantes énergivores ? Avec le Nexus 4, il convient de distinguer deux types d'usages. En veille, l'autonomie du Nexus 4 est plutôt bonne (merci au S4 qui désactive un maximum de coeurs). Le terminal parvient à tenir de 1,5 à 2 jours si utilisation légère.En revanche, dès qu'on sollicite les composants énergivores du mobile (écran, processeur quad à pleine puissance), la batterie est mise à mal.
En lecture vidéo, l'autonomie du Nexus 4 est nettement moins bonne que celle du Galaxy S III ou de l'iPhone 5, pour ne citer qu'eux. De plus, pendant l'exécution des jeux, le terminal monte en température.
Difficile de ne pas céder à la tentation, ce qui induit un premier problème. Rançon du succès oblige, les amateurs qui n'ont pas encore été servis devront encore patienter quelques semaines (mois ?), les stocks ayant été épuisés à peine 20 minutes après mise en vente sur le Play Store.
Pour en revenir au mobile, le positionnement agressif ne doit pas nous faire oublier les quelques défauts du Nexus 4. Tout d'abord, si l'autonomie est excellente en veille, il en va autrement dès lors qu'on sollicite le mobile. La lecture d'un film ou le jeu vidéo mettent à mal la batterie.
Ensuite, le mobile souffre de ce qu'il convient désormais de nommer le « syndrome Nexus ». Depuis les premiers modèles, les constructeurs chargés de concevoir des Nexus font leur possible pour éviter de faire de l'ombre à leur propre haut de gamme. Pas d'APN 8 mégapixels ni de slot micro SD sur le Galaxy Nexus de Samsung... LG marche dans les traces de son prédécesseur en privant son terminal d'extension mémoire, d'APN de qualité, ou de compatibilité 4G. Un comble lorsqu'on sait que le Nexus 4 est équipé d'un couple modem / radio compatible avec ce standard ! LG souhaite probablement mettre toutes les chances du côté de l'Optimus G qui partagera la même plateforme que le Nexus 4.
Même si ces absences sont regrettables, cela ne retire rien aux qualités de Nexus 4. Ironie du sort, LG qui peine à émerger sur le marché de la téléphonie mobile réussi son meilleur coup avec un smartphone... estampillé Google. LG a fait un excellent travail. Ce Nexus 4 n'aura aucun mal aucun mal à conquérir les nouveaux venus, ou reconquérir les mobinautes qui furent déçus par la marque sud-coréenne. On en redemande.
Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.